#soit les autres partis s’alignent sur lui
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Wooooow attendez y’a du rebondissement dans l’air, Glucksman vient de comprendre qu’il allait dans le mur on dirait.
#politics#quelque part l’avantage avec les girouettes c’est qu’elles ne se braquent pas#mais maintenant#et Macron l’avait certainement prévu#soit les autres partis s’alignent sur lui#soit sur LFI#s’ils s’alignent sur LFI RIP la gauche et Glucksman se fera bouffer par Renaissance#s’ils ne s’alignent pas sur LFI l’extrême gauche sera une telle menace que les gens ne voteront même pas pour Glucksman#je déteste Macron mais faut avouer qu’il est malin#dans le genre Machiavel
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En 1924, la principauté du Liechtenstein abandonne la couronne autrichienne au profit de la monnaie nationale suisse, qui circule d’abord sous le manteau avant d’être officiellement introduite.
«Réflexions sur la révision de la loi sur les communes». C’est ce qu’annonce le 3 mai 1924 la première page du bihebdomadaire Liechtensteiner Volksblatt. Mais la véritable nouvelle du jour se cache en page 2: «La loi relative à l’introduction du franc suisse» y est dévoilée aux lecteurs: «La seule monnaie légale est le franc suisse, utilisé comme franc liechtensteinois. Sont considérés comme moyens de paiement légaux les pièces, billets et autres modes de paiement reconnus comme moyens de paiement légaux en Suisse». Le projet de loi prévoit d’abandonner l’usage de la couronne autrichienne au sein de la principauté, pour la remplacer par le franc suisse: «Lorsqu’ils apparaissent dans les textes de lois, ordonnances et décrets liechtensteinois, les termes ‹couronne› et ‹heller› doivent être remplacés respectivement par ceux de ‹franc› et ‹centime›; le montant doit quant à lui rester inchangé, de manière à ce qu’il soit identique en francs et en couronnes.» Article paru dans le Liechtensteiner Volksblatt le 3 mai 1924. Liechtensteinische Landesbibliothek
Sceptique, le «secrétariat de rédaction», comme la rédaction se désigne elle-même, ne peut s’empêcher de s’interroger: «Qu’est-ce que cela signifie?». Qu’y a-t-il d’étonnant? La monnaie autrichienne utilisée dans le petit État n’inspire plus confiance depuis des années. À l’instar de l’Allemagne, l’Autriche connaît au sortir de la Première Guerre mondiale un épisode d’hyperinflation. Depuis 1914, les prix doublent d’une année sur l’autre. À l’automne 1921, l’inflation s’emballe, augmentant chaque mois de plus de 50%, et même de plus de 100% à partir d’août 1922. À cette date, la valeur nominale du coût de la vie en Autriche a été multipliée par 14 000 par rapport à l’avant-guerre. L’argent se dévaluant à toute vitesse, les salaires et les économies sont dépensés ou échangés contre des devises le plus rapidement possible. On négocie en nature dès que possible; à défaut, les paniers à linge tiennent lieu de porte-monnaie.
En 1923, le gouvernement de Vaduz, qui avait longtemps favorisé l’émission de billets en francs liechtensteinois, dépose les armes. Le peuple a parlé et depuis longtemps fait du franc suisse la monnaie usuelle. En conséquence, Vaduz, sous l’égide du Parti populaire chrétien-socialiste, vainqueur des élections parlementaires en 1922, s’aligne sur Berne. La principauté conclut un accord douanier avec la Suisse, reprenant à son compte bon nombre de dispositions du droit helvétique. Le droit des biens est modelé sur son homologue suisse, et une fois que la Suisse aura donné son «accord sans réserve», comme Emil Beck, délégué du Liechtenstein à Berne, le rapporte à Vaduz, le franc suisse sera appelé à devenir la monnaie officielle de la principauté. Certes, la loi sur la monnaie n’en est encore qu'à l'état de projet lorsqu'elle est votée le 11 avril 1924 au Parlement et publiée trois semaines plus tard dans le Volksblatt. Mais le délai référendaire passe sans être exploité, et le 26 mai 1924, le franc suisse entre officiellement en circulation dans la principauté du Liechtenstein.
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Lundi matin. Une nouvelle semaine commence. Le volet s’ouvre, je regarde par la fenêtre. L’image passe du noir au blanc : mes yeux butent sur un voile cotonneux, incapables de distinguer quoi que ce soit à plus de quelques mètres. C’est la purée de pois, le brouillard en plein mois de juillet. « On se croirait à Prapoutel. »
Cette phrase sort tout droit de mes souvenirs d’enfance. Prapoutel est l’endroit où j’ai passé une bonne partie de mes vacances, été comme hiver, de 9-10 ans à l’âge adulte. C’est une station de ski, les 7 Laux, près de Grenoble, où mes parents possédaient un appartement. Les fenêtres donnaient sur la forêt toute proche et les montagnes au-dessus. En ouvrant les rideaux, il arrivait régulièrement qu’on ne devine même pas les premiers sapins. La vallée de l’Isère, entre Chambéry et Grenoble, se resserre entre Belledonne et Chartreuse. Elle se remplit souvent de brume et de nuages.
Prapoutel se trouve côté Belledonne. Hier dimanche, j’étais en Chartreuse, avec un groupe d’amis. Nous sommes montés le matin au Fort Saint-Eynard. C’est une sortie classique pour les Grenoblois et les touristes, qui permet de passer très vite de la ville à la montagne. Pour nous, c’était notre dernière balade du week-end, avant le retour à la ville. Le brouillard était aussi de sortie. De la table d’orientation qui décrit le vaste panorama, rien d’autre n’était visible qu’un grand rideau blanc.
J’ai fait appel à mon imagination et à mes souvenirs des deux jours précédents, où il faisait grand beau temps. Quel contraste par rapport à la veille, où nous sommes montés en haut du Charmant Som ! De ce sommet, accessible à pied en moins d’une heure, la vue porte très loin, jusqu’au Mont-Blanc qu’on aperçoit au loin, du côté de la Savoie. Plus proche, de l’autre côté de la vallée, la chaîne de Belledonne se déploie. Il est facile de distinguer les pistes où j’ai souvent skié.
Prapoutel, ces dernières années, je ne pouvais évoquer ces souvenirs sans un léger pincement au cœur. Mes parents ont vendu l’appartement, pour de très bonnes raisons, que je comprends parfaitement. Mais le cœur a ses raisons… Ce week-end en Chartreuse, en amicale compagnie, m’offre une occasion rêvée de retourner sur les pas de mon enfance et mon adolescence.
Samedi matin, nous prenons la route pour traverser la vallée et monter de l’autre côté. Dès que la route quitte le fond de la vallée et commence à grimper, je reconnais chaque virage. Tout m’est parfaitement familier. C’est comme si j’étais venue, pas la veille, mais disons, il y a quelques mois à peine. En fait, je ne me souviens même plus exactement à quand remonte la dernière fois.
En arrivant à la station, là encore, tout m’apparaît « comme avant » : les parkings et les immeubles qui s’alignent les premiers en dessous des seconds. Les voitures garées, nous marchons vers l’immeuble qui abrite l’appartement de mes souvenirs de vacances. Nous passons sous le large porche en montant le large escalier, avec de larges marches et débouchons de l’autre côté de l’immeuble, au pied des pistes.
C’est ça qui est bien, de ce côté, plus de voitures, rien que les sapins, la montagne, la nature. Tout est exactement comme dans mon souvenir. Les terrasses des cafés et restaurants sont toujours là, tout comme le marchand de journaux – bureau de tabac – magasin de souvenirs. Je lui achète une carte postale à envoyer à ma maman, que je posterai dans la boîte aux lettres qui est toujours sur le même pilier, en bas de l’escalier. Le marchand me rappelle même son lointain prédécesseur, en plus jeune : même yeux clairs, même ventre proéminent, même crâne dégarni !
De nombreuses autres constructions sont venues s’ajouter à ce premier immeuble, typique de l’architecture des années 60-70, qui a plutôt bien résisté au vieillissement. Au fil des années, j’avais vu la station se transformer peu à peu. La lisière de la forêt que l’on voyait de la fenêtre a reculé pour faire plus de place pour les pistes de ski.
Mais les souvenirs qui me reviennent sont les plus anciens, quand, avec quelques copains que je retrouvais à chaque période de vacances, nous allions construire des cabanes dans les bois. Nous nous amusions aussi à piquer des bonbons chez le marchand de journaux. Nous découvrions la télévision et les premiers jeux vidéo : un trait blanc en guise de raquette, un point blanc en guise de balle qu’on se renvoie d’un côté à l’autre de l’écran ou qu’on utilise pour démolir un mur de briques. Nous faisions des crêpes et nous écoutions les tubes de l’époque. Rockollection de Laurent Voulzy ou l’album Breakfast in America de Supertramp me reviennent en mémoire. Maman veillait discrètement sur nous et assurait patiemment l’intendance.
Rien n’a changé, mais tout a changé. Prapoutel proclame devenir une « station verte » et s’oriente vers le cyclisme tout-terrain. La petite station familiale devient une entreprise de tourisme. Quelques mots échangés avec quelqu’un à la sortie du centre commercial : enfant de la vallée et employé de la station, il ne peut pas venir faire du ski avec ses enfants : les forfaits sont trop chers pour lui…
Rien n’a changé, mais je ne suis plus la même. Je ne suis plus la gamine qui aimait passer du temps auprès des chevaux de la petite écurie qui proposait des balades à cheval. Je ne suis plus l’ado à qui son père apprenait à conduire sur le parking et les petites routes de montagne. Je ne suis plus non plus la jeune maman qui emmenait ses petits en vacances. Cela fait longtemps que j’ai renoncé à l’équitation (finalement, je préfère marcher). Et j’ai appris à conduire à mes enfants qui ont tous le permis.
Je peux tranquillement couper le dernier fil qui me reliait à ces lieux. J’en ai élu d’autres désormais, dans d’autres montagnes, où j’aime tellement aller marcher. La page est définitivement tournée.
There are times when all the world's asleep
The questions run too deep
For such a simple man
Won't you please, please tell me what we've learned
I know it sounds absurd
Please tell me who I am
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Une Attente Récompensée - de l’Ascension à la Pentecôte
Jour 4 : Rester dans l’unité
« Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, avec Marie, mère de Jésus, et avec ses frères. » - Actes 1 :14
La promesse que Jésus avait faite s’adressait à l’ensemble des disciples présents lors de Son départ. Car, si chaque être humain est important aux yeux de Dieu, il y a néanmoins toujours une dimension collective, celle d’un peuple, d’une nation, etc. Par exemple dans Matthieu 28 :19, la mission donnée est de faire de toutes les nations des disciples, pas les individus, mais les nations. En Occident, nous sommes influencés par la manière de pensée Grecque qui est individualiste, chacun cherchant son propre succès. Alors que la pensée Juive est toujours celle d’un ensemble de personnes qui suivent Dieu et Le servent. C’est pour cela que les promesses que Dieu te donne vont toujours dépasser ta personne pour impacter le monde qui t’entoure. A toi de garder cette perspective…
Il est ainsi nécessaire de savoir vivre dans l’unité avec les autres disciples de Christ. Dans le verset ci-dessus, il est dit que les disciples étaient "tous d’un commun accord". Dans Actes 2 :1, "ils étaient tous ensemble". Et dans Actes 4 :32, Luc dit que "la multitude ... n’était qu’un cœur et qu’une âme". Il est évident que l’unité est l’un des principes fondamentaux qui déterminent le succès de l’Église. Il y a une réelle puissance lorsque nous décidons de vivre dans l’unité. Rien ne peut arrêter un peuple qui est uni et tout lui devient possible, même construire une tour dont le sommet va toucher le ciel (cf. Genèse 11 :4-6). Il fallait que les disciples soient dans l’unité pour recevoir la promesse (cf. Psaume 133) et de la même manière, tu as besoin de te mettre d’accord avec celles et ceux qui t’entourent pour recevoir la promesse qu’Il a pour vous.
Être d’accord ne demande pas de grands débats pour savoir qui a raison ou qui a tort… Il s’agit simplement de s’accorder avec Dieu et avec Sa volonté (cf. Job 22 :21). C’est une décision, celle de se soumettre et de s’aligner avec Sa volonté. C’est d’ailleurs ce que Jésus nous demande de faire lorsque nous prions en disant « que Ton règne vienne et que Ta volonté soit faite » (cf. Matthieu 6 :10). Il est toujours l’auteur de la promesse, cette dernière ne nécessite pas d’interprétation ou de négociation. Il suffit simplement de s’aligner sur ce que Dieu dit. L’unité est toujours un choix et pour nous, il s’agit de nous unir autour de ce que Dieu dit.
Pour vivre Ses promesses, tout comme les disciples, tu as besoin de reconnaître que Dieu a mis autour de toi des femmes et des hommes de foi avec qui tu peux t’accorder dans la prière. Dans Matthieu 28 :19, Jésus fait la promesse que si deux s’accordent sur la terre pour demander quelque chose au Père, cela leur sera donné. Prends le temps de partager avec ceux qui t’entourent sur ce que Dieu a promis et ensuite tout simplement, demandez-Lui d’accomplir Ses promesses avec cette assurance qu’Il va le faire.
Vivre dans cette dimension d’unité implique donc de savoir renoncer à notre individualisme, à notre propre volonté en reconnaissant que nous sommes un seul Corps, à savoir Son Église (cf. Ephésiens 4 :4). L’unité se trouve donc dans notre identité, celle d’être enfants de Dieu. Il s’agit également de savoir s’impliquer dans la prière avec et pour d’autres pour que Ses promesses deviennent une réalité. En agissant ainsi, tu découvriras que les promesses de Dieu pour ta vie seront une bénédiction pour d’autres et comment d’autres deviendront une bénédiction pour toi… Renonce donc à ton individualisme pour marcher dans l’unité avec celles et ceux que Dieu a mis à tes côtés.
Déclaration :
« Seigneur, je reconnais que Tu es mon Seigneur et Sauveur et qu’en Toi je fais partie de Ton corps, l’Eglise – merci pour ce privilège extraordinaire. Je renonce à mon individualisme et je choisis de vivre dans l’unité avec Tes disciples qui m’entourent. Je m’engage à commencer à prier avec eux en m’accordant dans la foi avec eux sur Tes promesses pour qu’elles deviennent une réalité. Merci Saint-Esprit de ce que Tu continues de me conduire parfaitement ». - Amen
Publié par Luc Favre dans le cadre de l’église Vie et pour les éditions Vie Victorieuse.
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La connexion divine entre Frères et Soeurs en Yahshua
“Nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour être un seul corps” (1 Corinthiens 12:13)
La réalité spirituelle est que chacun reçoit un appel différent selon un Ministère à remplir bien définit d’après le Plan d’Elohim.
Une connexion divine s’établit en son temps entre les différents membres nous permettant de rencontrer des personnes que Père nous avait prédestiné pour l’élaboration de son Plan.
Lorsqu’on lui obéit, il est merveilleux et rassurant de constater que Père avait prévu des rencontres déterminantes sur notre chemin avec des Frères et Soeurs, c’est ce que l’on appelle une bénédiction divine puisqu’elle se fait naturellement sans avoir à forcer le destin.
Autant nous devons quitter le maillage du péché comme on quitte l’autoroute de la grande foule par un embranchement qui nous est propre, autant nous devons rejoindre la voie qui nous est destinée en se laissant guider par le Ruah Ha Kodesh qui nous permet de rentrer en contact avec celles et ceux qui nous aideront à avancer sur notre chemin prophétique et inversement.
Et c’est ensemble (chaque ministère, chaque membre du corps de Yahshua) que nous faisons avancer le Plan d’Elohim avec une démonstration d’Esprit et de puissance afin d’établir son règne dans nos vies.
Plus nous nous éloignons du maillage du péché et moins on en subit les influences et plus on se fortifie selon la volonté d’Hashem. Nous abandonnons notre propre plan charnel et égoïste pour réaliser celui de Père qui est notre Source.
C’est ainsi que nous nous mettons au service des Frères et Soeurs pour les aider à se convertir ou à se rapprocher encore plus du Père pour mieux le connaître.
Plus la connexion divine se fait, plus le Ruah Ha Kodesh fait circuler les besoins des uns et des autres entre membres venant les inspirer dans leurs prédications, leurs sermons, leurs articles, leurs vidéos et plus les besoins d’instructions, confirmés par les actes de foi, sont comblés venant ainsi restaurer et reconstituer le corps de Yahshua.
Il faut se souvenir que l’économie du Royaume à venir, c’est la foi, donc une totale confiance en Père Céleste.
Nous devons avoir un style de vie de semences dans tous les domaines afin de porter la gloire et la présence de notre Créateur et être un canal de bénédictions pour nos Frères et Soeurs.
Chaque endroit où nous allons, le Royaume du Père existe et le climat spirituel est modifié car, en tant qu’Ambassadeurs de Yahshua, nous avons autorité sur les circonstances et il n’y a que très peu de place pour les oppositions aux valeurs que nous véhiculons.
“Nous avons auprès de lui cette assurance que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute” (1 Jean 14)
Pour être exaucé dans nos prières, il faut que Père voit son intérêt dans ce que nous lui demandons à l’instar d’Anne à qui Père a répondu positivement à son désir de maternité malgré sa stérilité au moment où elle a fait la promesse à Hashem de lui consacrer l’enfant. Elle a modifié sa prière, elle lui a fait une promesse qui correspondait à Son Plan, il a accompli sa demande.
Tout ce qui permet de faire avancer le Royaume sur terre sera exaucé. Rien ne nous appartient, notre corps, nos enfants, notre argent, notre travail, notre conjoint, etc...
Tout appartient à celui qui nous a créé et qui notre Source en tout.
C’est pour cela que nous devons le mettre à disposition des Frères et Soeurs dans la foi quand ils en ont besoin et ainsi nous appuyons leur mission et nous permet de recevoir la même récompense qu’eux.
Nous avons nos propres onctions, grâces et bénédictions, à cela viennent s’ajouter les onctions, grâces et bénédictions de nos semences dans la vie des autres, et le fruit de nos actes va se répandre sur notre famille et notre entourage.
“Il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que je vous porte dans mon coeur, soit dans mes liens, soit dans la défense et la confirmation de l'Évangile, vous qui tous participez à la même grâce que moi.” (Philippiens 1:7)
Il est important de comprendre les principes spirituels du Père pour les activer et les voir s’appliquer dans nos vies.
Il faut avoir la mentalité du Royaume où seuls les intérêts du Père comptent.
Hashem nous ayant prédestiné dans notre coeur à vivre certaines situations “exceptionnelles” ou “surnaturelles”, quand elles se présentent à nous, elles nous paraissent normales et nous pouvons donc nous aligner sur sa volonté et agir.
Chacun est appelé à servir Père d’une manière différente selon les dons, les talents qu’il nous a donné et le ministère auquel il appartient, mais c’est ensemble dans une même vision, une même mission et un même héritage que nous avançons.
Les persécutions n’ont jamais arrêtées l’oeuvre de YHWH, elles font partie de la bénédiction (exemple de la dispersion des enfants d’Israël à aller dans les nations pour annoncer les Saintes Ecritures).
Il faut vivre l’oppression pour activer la foi et vivre le miracle.
Il existe une différence entre :
. l’exaucement de nos demandes “quand tout va bien” et, . l’exaucement de celles que nous requérons dans l’urgence, la difficulté, l’épreuve.
L’impact sur l’environnement est tout autre car notre autorité et puissance qui apporte bénédiction sur la situation n’est pas la même.
Il faut considérer que chaque lieu est bénit et consacré au Saint-Service du Père car en tant que Son Enfant, nous bénéficions de l’onction du Père partout où nous allons.
C’est la connexion spirituelle qui active les dons et le plan entre Frères et Soeurs, il y a un travail invisible, une action surnaturelle qui se met en marche.
Ne pas oublier de marcher dans l’honneur, ne pas faire que prendre :
“ Que celui à qui l'on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l'enseigne.” (Galates 6:6)
Père est juste, il faut rendre ce qui est dû, redonner ce que l’on a reçu (par la prière, par la bénédiction, par de l’argent si la personne en a besoin, par des dons matériels, par un enseignement...)
Par obéissance au Ruah Ha Kodesh, c’est parce que j’active tel don, dans telle circonstance, selon telle direction qu’un Frère ou une Soeur pourra accéder à telle bénédiction ou agir de telle manière et avancer dans sa mission et inversement.
C’est valable entre les différents membres du corps bien sûr, mais il faut préciser que c’est plus intense quand cela concerne les Frères et Soeurs d’un même membre, ceux qui doivent s’aligner entre eux pour la même mission.
Père désire que ses enfants aient un relationnel harmonieux entre eux, que les membres du corps de Son fils bien aimé puissent réaliser leur mission dans les meilleures conditions possibles selon Son Plan et Ses Pensées.
Sans jalousie, sans comparaison, sans médisance, sans épier et déduire que l’autre à une mission plus grande, plus importante que la sienne et ainsi vouloir dévier de sa propre mission pour réaliser celle du Frère ou de la Soeur.
A bien y réfléchir, quand on cuisine, nos yeux lisent la recette, nos mains attrapent les ingrédients, nos pieds nous aident à nous déplacer, notre dos nous soutient, notre cou permet de surveiller, etc... tout ça au service d’un bon plat qu’on appréciera de manger.
“Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés pour une seule espérance de votre appel” (Ephésiens 4:4)
- Un seul corps : non pas divers mouvements religieux, mais un organisme vivant, un corps animé de la vie de Yahshua et qui se trouve partout où cette vie existe.
Que nos affections et nos prières soient pour la Qehila toute entière.
- Un seul Esprit : non pas des volontés indépendantes, non pas des habitudes culturelles, mais un seul Esprit venu d’Hashem pour unir ses enfants, les fortifier et les diriger.
Evitons de nier par nos comportements cette unité établie par le Ruah Ha Kodesh lui-même !
- Une seule espérance : non pas des opinions qui divergent, mais un même avenir merveilleux. Si variées que soient nos occupations dans notre chemin sur la terre, nous avons tous la même destination : la maison du Père, où nous serons tous réunis autour de Yahshua, notre Sauveur.
Alors l’unité fondamentale de la Qehila éclatera dans sa perfection.
Quelle joie de voir enfin Yahshua et de l’adorer tous ensemble !
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La crise des Arches - partie 2 : l’IRFF
Le résumé qui va suivre se déroule dans le monde de Knight.
En 2037, la Terre a été envahie par une étrange obscurité - l’Anathème - qui semble peu à peu ronger les sentiments positifs des humains ainsi que leur créativité. Au milieu de ce monde où les couleurs disparaissent s’est formée une organisation qui repousse les ténèbres et redonne espoir à l’humanité, qu’elle soit terrée dans les arches, protégée de l’obscurité par des dômes lumineux ou à l’extérieur, en proie aux créatures des ténèbres. Le Knight et ses chevaliers combattent pour que l’humanité puisse vivre un jour de plus à l’aide d’armures à la technologie très avancée: les méta-armures.
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Les chevaliers qui ont participé à cette expédition sont :
- Anatoly : Un homme inébranlable qui protège ses alliés. On dit qu’il a survécu à l’Obscurité des semaines avant d’être retrouvé par le Knight. Armure de type Warrior.
- Valerian Sauveur : un réparateur né qui est au Knight depuis sa création. Il garde au fond de sa tête quelques mauvais souvenirs. Armure de type Priest.
- Izaya Tanaka : né au Japon, Izaya est allé jusqu’à Bordeaux au moment de l’apparition de l’Anathème. Armure de type Rogue.
- Cécilia Lecoeur : Une femme taciturne et redoutable au combat. Elle a de manière évidente une dent contre la Bête. Armure de type Warrior.
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L’Arche de Bordeaux est toujours attaquée par les forces de la Bête et du Masque. Les quelques chevaliers sur place ont organisé une bonne défense avec l’aide des forces militaires sur place mais un appel de détresse de l’Institut de Réhabilitation de la Faune et de la Flore (IRFF) les amènent à dépêcher sur place la coterie des Fleurs-de-Lys. Les ordres de mission sont de secourir les scientifiques avant tout et sécuriser le bâtiment ainsi que les données de recherche si possible.
Le bâtiment de l’IRFF se tient à l’écart de la ville, bâti autour d’une gigantesque serre qui forme le cœur de l’institut. Le groupe arrive devant une réception illuminée mais vide. Alors qu’ils s’approchent, la chaise derrière le bureau bouge seule. Valerian et Izaya décident de chercher une autre entrée pendant que Cécilia et Anatoly explorent la réception. Malheureusement, les enregistrements de sécurité ont été sabotés et mis à part du café renversé, il n’y a rien de suspect dans cette pièce.
Pour Izaya et Valérian, c’est une autre paire de manches. En longeant le mur, ils ont rejoint la terrasse de la cafétéria de l’IRFF. Les plateaux sont jetés par terre, les chaises aussi, les assiettes à peine entamées. Tous les signes d’un mouvement de panique sont là et lorsqu’ils ouvrent la porte de la cuisine, ils comprennent d’où cela vient. Des cocons obscurs sont éclatés dans le moindre recoin. Ces cocons sont comme des cages thoraciques ouvertes pour donner vie à des monstruosités que les chevaliers n’osent pas imaginer.
Les deux groupes se rejoignent et continuent à avancer dans le couloir. Sur leur droite filtre la lumière grise au travers de la serre, sur la gauche s’alignent les portes des différents bureaux. Un bruit retient leur attention alors qu’ils sont en route vers l’animalerie, pressés par Cécilia qui est convaincue que quelque chose s’y trouve. Elle espère y trouver des animaux encore non corrompus par la Bête, hélas c’est bien trop tard. Le bruit sur la droite provient des toilettes. Lorsqu’ils ouvrent la porte, une créature féline aux muscles saillants couverte d’Obscurité tombe sur Cécilia. Une seconde rejoint le combat peu de temps après.
Avec un mauvais pressentiment, le groupe s’enfonce un peu plus loin vers l’animalerie et découvre un aquarium géant. Plus aucun poisson ne s’y trouve, si ce n’est un grande forme qui semble épouser les rochers au fond. Tandis qu’ils essayent de voir ce qui se trouve au fond, un contact radio se fait et un scientifique leur demande de l’aide. Il se trouve isolé dans une chambre noire par plusieurs créatures. Ni une, ni deux, le groupe part à son secours. Arrivés dans le laboratoire, ils tiennent bon face aux assauts de trois monstres et finissent par éliminer ces étranges félins. Un premier scientifique se trouve en sécurité. Sur le chemin du retour, Izaya remarque un autre humain grâce à sa vision thermique. Ce dernier est Jens Kopf, directeur de recherche, et il a sans aucun doute été contacté par le Masque qui lui a promis de venir le sauver en échange de... Les chevaliers doivent interrompre Jens qui essaie de se fracasser le crâne contre le mur. Ils l’endorment et ne savent pas ce que Jens a fait en échange de l’aide du Masque.
Dernier arrêt : les sous-sols. Là, le groupe pense pouvoir trouver des survivants. Alors qu’ils arrivent dans les couloirs, Cécilia se fait attaquer par une créature recouverte d’ombres. Valérian leur demande d’amener la créature dans la serre où il voit de puissants projecteurs UV. Tandis qu’Anatoly attire l’attention du monstre colossal, Valérian met en route les projecteurs pour dissiper l’obscurité qui l’entoure. S’ensuit un combat acharné entre les chevaliers et ce qui ressemble à un requin-marteau capable de nager dans les airs. Izaya le lacère, Cécilia pilonne au lance-grenade tandis que Valérian maintient Anatoly en vie face aux attaques répétées du monstre. L’armure d’Anatoly n’est plus que lambeaux quand le combat prend enfin fin avec des grenades enfoncées dans le corps de la bête.
Épuisés, les chevaliers récupèrent les données de recherche et sécurisent les derniers survivants. Ils repartent ensuite avec la satisfaction du travail mené à bien vers Bordeaux où le Knight a des nouvelles plutôt positives : l’invasion a été repoussée.
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scaramouche
12h27-15h18, jeudi 9 janvier
Tes doigts pianotent d’impatience sur le volant. Troisième feu rouge d’affilée sur cette ligne droite que tu empruntes tous les jours. Manque de bol. Le premier t’a fait lâcher un petit bruit agacé, celui que tu fais parfois, quand tu sors rapidement un filet d’air par les narines. Tu savais ce qui nous attendait. Si on se tape le premier on se les tape tous, m’as-tu déjà dit. Tu connais bien la route, c’est celle que tu prends pour aller travailler. Tu connais la synchronisation des feux, tu anticipes les heures de pointe, tu t’arrêtes parfois en plein milieu pour passer à la supérette lorsqu’il manque quelque chose à la maison. C’est ton quotidien, le calme avant la tempête au bureau, la radio qui crache les mêmes infos en boucle et qui te donne des idées de conversation pour le déjeuner, ta playlist favorite pour être de bonne humeur ou celle que tu aimes mettre lorsqu’il pleut. Tu me racontes parfois tes plus beaux exploits, quand le refrain se synchronise avec le passage à la lumière verte, quand tu improvises une course avec la voiture d’à côté et que le kéké qui fait ronronner Mercedes cale au moment fatidique, quand le soleil sombre derrière les immeubles et que son ciel orangé te donne envie de retourner à Chypre.
J’ai l’impression de connaître ce chemin par cœur. Souvent je t’imagine en train de chanter au volant, en train de jeter des regards en coin au type d’à côté, je te revois sur la belle terrasse chypriote à boire ton cosmo, je ressens ta plénitude lorsque les lumières verdissent les unes après les autres sur le « magnificooo-o-o-o-o » de Bohemian Rhapsody. Heureux comme un enfant affublé d’un costard, à chanter les paroles, les chœurs et les guitares en même temps. C’est ton moment à toi, auquel tu me fais parfois accéder le soir à table entre un commentaire sur la purée mousseline et un autre sur ce connard d’Eric qui est encore parti à 15h30. Je voudrais parfois être une petite souris et me glisser dans la boîte à gant pour t’écouter chanter, pour te voir t’apaiser à mesure que tu t’approches de la maison, pour entendre le discours de motivation que tu t’adresses dans le rétroviseur central avant de quitter la voiture. J’aime tes moments sans moi. J’aime te savoir dehors, à te battre pour tes idées, à rire autour d’un café, à négocier sans relâche je ne sais quel contrat, à vivre cette vie que je ne connais pas.
La route perpendiculaire à la nôtre est bouchée. Le feu est passé au vert mais nous n’avons pas bougé. Le retour du rouge te fait claquer la langue contre le palais, et tes doigts ont interrompu leur danse pour se crisper. Je n’ose pas te rassurer sur notre heure d’arrivée. Je n’ai pas encore osé parler. C’est vrai que tu m’avais demandé d’être prête à 19h30, et que je ne l’étais pas. Tu as poussé une gueulante, je t’ai envoyé chier, tu as dit que tu ne voulais plus y aller, je t’ai dit d’arrêter d’être con et que de toute façon avec les pubs le film ne commençait vraiment qu’à 20h10, tu as dit que tu ne supportais pas les gens qui arrivaient en retard au cinéma, j’ai dit qu’un jour ou l’autre il faudrait que t’ailles te faire soigner. T’es remonté dans la voiture, je me suis préparée à la va-vite, on est partis à 19h41. Pas de quoi en faire un drame. On loupera les pubs, et au pire des cas un bout du générique de début. Il ne se passe jamais grand-chose dans les trois premières minutes d’un film, c’est juste des noms, une musique calme et des visages qui nous sont encore inconnus. Mais toi t’aimes bien les pubs, tu joues toujours à deviner s’il s’agit d’une marque de bagnole ou de parfum, et quand c’est ni l’un ni l’autre tu fais une tête étonnée. T’aimes bien aussi les bandes annonces, tu dis les noms des acteurs que tu reconnais, tu dis quand ça a l’air nul et quand ça te plait tu hoches doucement la tête comme si le mouvement allait t’aider à retenir le nom du film et sa date de sortie. Comme si t’avais besoin de le retenir, avec internet et les affichages sur les arrêts de bus on n’oublie plus grand-chose de nos jours. Mais toi t’aimes bien ne compter que sur ta mémoire, t’es d’une autre époque. Ca se voit sur ta tronche de toute façon, avec tes cheveux noués en catogan, avec la chemise écrue aux manches bouffantes que tu as achetée en friperie il n’y a pas longtemps, avec ta fascination pour les vieilles horloges et le tapis dégueulasse que tu ne veux pas jeter. T’es le genre de mec qui se lève à six heures un dimanche pour aller traîner sur une brocante pour n’en ramener qu’une tasse à l’anse argentée, tu n’achètes que des livres d’occasion jaunis et ostensiblement usés, ta caisse il fallait qu’elle ait un côté vintage, que la couleur ne soit ni grisâtre ni mate, que les sièges soient en tissu et que le tableau de bord ne soit pas digitalisé. Même la bague à ton doigt, il a fallu qu’on la déniche chez un antiquaire et qu’on regarde des tutos en ligne pour enlever le vert-de-gris. Alors que je t’en avais trouvé une belle dans la bijouterie de la rue des Lombards, toute simple, en or, avec une fine ciselure qui rappelait la mienne. Mais tu n’en voulais pas. Tu préférais ta vieillerie en bronze terni, tu disais que c’était pas une ciselure commune qui allait garantir notre bonheur éternel. Et tu avais raison. Il n’y a pas de garanti, de toute façon. Juste des moments qui confirment qu’on a fait le bon choix. Des moments comme éternuer dans la poussière d’un antiquaire, frotter comme des damnés une bague qui nous saute des mains à cause du savon noir, la glisser à ton doigt, que tu la glisses au mien, qu’on fasse « tchin-tchin » avec quand on plaisante sur le succès de notre mariage. Tu sers tellement ta main autour du volant qu’elle va finir par s’incruster dans ton annulaire et que tu ne pourras plus jamais t’en défaire, même quand tu ne voudras plus de moi et de mes retards. Ca non plus, je n’ose pas te le dire.
C’est ton trajet, c’est ta ligne droite et ton ciel d’hiver et sous ta barbe ta mâchoire est serrée. Tes sourcils froncés rident ton front. Tu n’as pas quitté la route des yeux alors qu’on est à l’arrêt depuis bientôt quatre minutes, comme si tu craignais de rater le top départ, comme si tu refusais de me voir là, sur le siège passager de ta voiture pendant ton trajet, sur ta ligne droite, à regarder ton ciel d’hiver. Je les gâche. Jamais plus tu n’auras de moment de grâce. Jamais plus cette route sera un champ Elysée baigné dans la verte lueur des feux qui s’alignent sur ton passage. Jamais plus tu ne goûteras au repos du héros valeureux qui retourne à Ithaque. Car ta Pénélope a ravagé ton havre de paix, elle a rompu son harmonie pour y distiller sa mauvaise foi, son silence coupable, son affreuse tendance à être en retard à chacune de vos retrouvailles. Et si tu as le malheur de lui reprocher son peu de considération, et si tu oses mentionner les difficultés que tu as rencontrées à Troie ou l’aversion que tu ressens à l’égard de ce connard de cyclope qui est encore parti à 15h30, elle te dit d’arrêter d’être con et d’aller te faire soigner. Elle en vient même à rendre amère ton épopée, à affadir la mélodie des sirènes, à gâter tes moments sans elle, à gâter cette vie qu’elle ne connaît pas.
Tu dépasses enfin ce troisième feu et appuies sur l’accélérateur. Tes jointures sont rouges à force d’avoir étreint le volant. Je me dis que tu vas faire demi-tour d’un instant à l’autre. Que tu vas me déposer devant le cinéma et retourner à la maison. Que tu ne vas pas t’asseoir à côté de moi. Que tu ne parleras pas du film sur le chemin du retour alors que tu adores faire ça. Tu renonceras à ton monologue exalté ou dépité pendant que je conduirai, tu ne décriras pas ta scène préférée comme si je ne l’avais pas également vue, tu ne donneras pas d’oscar à tel actrice ou tel costumier, tu ne chercheras pas la bande originale sur Spotify pour la mettre à fond dans la voiture. Tu resteras silencieux, gardant tout pour toi, ou même ne ressentant rien tant je t’ai agacé tout à l’heure, t’empêchant de plonger dans le film, ruinant ce qui aurait pu être ton nouveau film favori. Peut-être tes collègues parleront-ils du film devant toi ; tu te rendras compte du plaisir que tu n’as pas pris, des détails que tu n’as pas remarqués, des hésitations que tu n’auras pas perçues. Tu comprendras qu’un simple retard peut te faire perdre ta sensibilité, qu’une simple chamaillerie peut d’empêcher de participer à une conversation, que je peux te simplement te faire du tort. Je gâche un film et gâcherai sans doute une vie. Il n’y a pas de garanti, de toute façon. Juste des moments qui confirment qu’on n’a pas fait le bon choix.
Tu gares la voiture. Un créneau étroit, que je peinerais à défaire. Sans doute le fais-tu exprès, pour me faire comprendre que je n’aurais pas dû être en retard, que je n’aurais pas dû te parler comme à un chien, que je n’aurais pas dû te prendre une fois de plus pour acquis. Il est 20h02. Dans notre salle un couple mieux assorti que nous fait des paris sur les pubs qui passent : elle parie que c’est une pub EDF, il parie que c’est une pub Nissan. (ils perdent tous les deux : c’est une pub qui promeut le Poitou-Charentes) Ils sont arrivés avant le début de la projection, lorsque les lumières étaient toutes allumées et qu’une musique d’ambiance méconnaissable donnaient la mesure aux conversations des spectateurs. Ils ont même eu le temps de prendre un pot de popcorn, et l’ont presque déjà terminé. C’est ce que tu fais à chaque fois. Tu dis que tu attendras le début du film pour en manger, mais au bout de la cinquième pub tu regardes d’un œil morne le fond du pot qui apparaît déjà. Parfois tu me le confies, en m’ordonnant de t’interdire l’accès au pot avant le visa d’exploitation, en m’ordonnant aussi de ne pas en manger un seul. Mais l’attente devient vite insupportable, tu me surveilles pour que je ne goûte pas à ton butin, l’odeur chaude et sucrée t’empêche d’apprécier l’absurdité de la pub Dior. Tu finis par renoncer à l’ascèse en disant qu’au moins tes bruits de mastication ne gêneront personne pendant le film. Tu ne pourras pas en manger cette fois, et j’en suis malade.
Tu coupes le moteur puis tournes la bague pour éteindre les feux. Il fait froid dehors. Nous sortons de la voiture sans un mot, et marchons d’un pas soutenu vers le cinéma. Tu me dépasses de quelques foulées, comme si tu étais seul, comme si tu cherchais à me semer, à t’arracher de mon aura dévastatrice. Tu veux oublier ma présence pour que le film ne subisse pas le même sort que la ligne droite. Pour qu’il existe en dehors de nous, et qu’il s’offre à toi avant que je puisse l’envenimer. Tu veux l’apprécier comme si c’était la première fois que tu allais au cinéma, comme si tu n’avais pas eu besoin des affichages sur les arrêts de bus pour te souvenir de son existence, comme s’il était la promesse de nouvelles séances que tu planifieras en hochant doucement la tête. Tu n’as pas besoin de moi ni des arrêts de bus pour t’en souvenir.
Il y a la queue aux guichets. Tu cherches l’affichage de notre film, sûrement pour vérifier le nombre de places restantes et le nombre de personnes que tu dérangeras en arrivant en retard. Il est 20h07. Les pubs s’entremêlent sans doute déjà aux promotions des films à venir. Le couple mieux assorti s’adresse un regard complice à la fin d’une bande annonce intrigante. Ils reviendront bientôt, avec la même joie et les mêmes paris, ils en sont certains. Tu ne pourras pas voir les bandes annonces, et j’en suis malade. Je n’ose pas te le dire. Et pourtant il le faudrait. Te dire que je suis désolée, que tu ne dois pas aller te faire soigner, que ce connard d’Eric est vraiment un connard, que ta ligne droite sera toujours ta ligne droite, que tu as fait le bon choix. J’avale un sanglot en prétextant une quinte de toux. Tu te charges d’acheter nos places, car c’est toujours toi qui parles aux vendeurs, qui dis aux serveurs que nous avons réservé une table pour deux, qui téléphones à la pizzéria en expliquant les mille modifications que je veux infliger à ma quatre saisons. Ta voix est parfaitement normale ; tu ne laisserais jamais ta colère s’abattre sur un guichetier qui n’a rien demandé et qui n’est certainement jamais en retard. Tu sais faire la part des choses et compartimenter tes émotions. De la même façon tu adresses un sourire à celle qui déchire nos tickets et qui nous souhaite une bonne séance. Tu la remercies et je te suis dans la salle 4, déjà obscure et sonore. Tu dois fulminer quand les portes battantes claquent sur notre passage. Je sais que tu cherches une rangée vide en hauteur, pour que personne n’ait à se lever ou à voir défiler deux ombres sur son écran. Tu gravis deux par deux les marches, te défais de ton manteau et t’assoit pendant que, piteusement, je te rejoins.
Je tourne la tête vers toi. Je vais te dire pardon. Je vais te dire que j’aime quand tu racontes ce que tu as entendu à la radio, que j’aime nos tasses et nos alliances dépareillées, que j’aime les fausses paroles que tu inventes sur Bohemian Rapsody, que j’aime raconter à qui veut l’entendre que tu portes des chemises de corsaire, que je déteste quand je fais preuve de mauvaise foi, que je ne veux pas être le vert-de-gris qui ternit notre amour, que ce n’est pas une ciselure qui va le fendre en deux, qu’il n’y a pas de garanti mais que nous on aurait deviné que c’était une pub pour le Poitou-Charente. J’ai ouvert la bouche et l’écran nous a dit de vérifier que nous avions bien éteint nos téléphones portables. Il nous dit aussi que c’est le visa d’exploitation je ne sais pas combien car on ne lit jamais les longues suites de chiffres. Tu te lèves d’un bond, m’embrasses sur le front et murmure avant partir en trottinant :
« Je vais chercher du popcorn ! De toute façon il ne se passe jamais grand-chose dans les trois premières minutes d’un film »
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Théâtre de rue
Le père de Fanfan l’emmenait, elle et son frère au festival d'Avignon. Non pas par amour du théâtre mais parce que le parc des jardins du Palais des Papes devenait impraticable pendant cet événement puisque Fanfan passait devant avant de s’y rendre et qu’elle le suppliait toujours de rester. Cela ne lui déplaisait pas non plus et il était aisé pour lui de voir que ses enfants étaient émerveillés par l’ampleur de l’évènement. Et il y avait de quoi ! Tous ces gens qui jouaient dans les rues ; les uns à côté des autres ; si serrés que lorsque l'on regardait un spectacle, on entendait également celui de droite et celui de gauche en même temps. Une sorte de stéréo qui n'était en aucun cas une gêne. L'être humain est doté d'un formidable organe du nom d'oreille sélective. Les enfants, eux, étaient absorbés dans les histoires qu’ils vivaient autant que les acteurs toutes les intrigues. Fanfan ne manquait pas de subir de brusques retours à la réalité et de planer un peu avant d’atterrir pour revenir au quotidien. Les premières années, ils n’allaient que sur la place du Palais. Puis, années après années, le phénomène s'étendant dans toutes les rues du centre-ville d’Avignon, ils profitaient de l’ensemble du spectacle, de toute l’ampleur de l’évènement. L'ambiance était un peu celle des fêtes de Bayonne sauf que l'ivresse venait des spectacles et non de l'excès de boisson. Et cette foule ; qui permettait à peine de circuler… Ils ne choisissaient plus ce qu’ils regardaient ; ils étaient embouteillés devant tel ou tel spectacle. L'aventure était extrêmement plaisante. La surprise d'autant meilleure, même si parfois ils tombaient sur un truc qui ne leur plaisait pas du tout. Et comme j’adore Forrest Gump, le personnage, le film et la bande son, disons que lorsqu’ils allaient au festival, ils ne savaient jamais sur quoi ils allaient tomber. Ce festival était comme une boîte de chocolats et les spectacles qu’ils aimaient étaient d’autant meilleurs qu’ils en avaient vu d’autres qui leur déplaisaient. Et même parfois, c’était ceux qui leur déplaisaient qui avaient un goût qui restait en bouche car ils les avaient interpellés, fait réfléchir et parfois changer d’idée. Ce festival était fait de rencontres inattendues ; et comme dans la vie, c’était sa diversité qui faisait sa richesse. C’était sa diversité qui faisait son intelligence car il n’y a pas de bon et de mauvais goût ; il n’y a que notre goût et celui des autres. La rencontre permet le mariage des saveurs, un liant entre les différents êtres humains de tous âges, toutes origines, tous milieux sociaux. C’est là que réside toute sa beauté.
En grandissant, Fanfan avait fini par devenir actrice de ce type d'événements. Lors des fêtes de la musique, elle chantait chaque année dans les rues avec ses chorales ou, à l'occasion, jouait de la flûte. Elle voyait le public qui allait et venait ; comme des vagues de cet océan humain ; s'échouant ici et là, puis repartant. Au début, elle regardait si famille et amis étaient là ; mais n'en voyait point... En grandissant, elle se rendit compte que c'était bien parce qu’ils n’étaient pas là que le don de son art, aussi petit soit-il, aussi modeste soit-il, avait du sens. En effet, proposer un spectacle à la sphère familiale ; comme elle le faisait, petite, dans le salon, à la maison, est une prémices nécessaire pour surmonter sa timidité, mais les louanges de la famille et des amis sont forcées. Un public d'inconnus aime ou n'aime pas. Il reste ou il part. Quel honneur quand il reste ! Quel plaisir de pouvoir partager ce qu'on aime !
Que ce soient les acteurs d'Avignon ou les enfants de son école de musique, personne n’était payé. Au festival, un chapeau passait à la fin de chaque représentation, mais le père de Fanfan ne donnait jamais rien. On ne partage pas son art pour de l'argent mais par amour de son art, et surtout des autres. Les artistes méritent d'être rémunérés. Mais ils ne le font pas seulement pour être rémunérés sans quoi ils ne peuvent vraiment être artistes. Car chercher à plaire ne laisse place qu’au consensus et le consensus n'est pas le partage de ce que l'on aime, le consensus n’est pas une rencontre sincère. Mais comme l'artiste fait vivre cafetiers, boutiquiers, restaurateurs et hôteliers, il est bien normal de leur reverser une partie de ces recettes. Et les artistes doivent beaucoup travailler pour pouvoir s’exposer. Il faut bien qu’ils vivent.
Petit à petit, le festival d'Avignon s'est renfermé dans ses murs. Quelle tristesse de voir ses rues où la marée humaine avait laissé place à des ruisseaux de taille moyenne qui ne s'arrêtaient plus ; les gens allant d'un point à un autre, les yeux rivés sur des plans et des programmes. Il y avait certes quelques rares animations de rues mais il était évident qu'elles étaient offertes par la ville tant elles cherchaient à plaire au plus grand nombre, finalement devenues déplaisantes pour tous, en dehors des quelques bambins qui n'avaient rien connu d'autre.
Fanfan ne venait plus avec son père. Tout étant devenu payant, il ne battait plus les pavés de cet événement qui avait pourtant gagné en renommée. C'était la dernière fois qu’elle y mit les pieds. À quand cela remontait-il ? A l'an 2000 ? Fanfan comprit ce que signifiait « acheteur pour Kiabi sur la zone Asie ». C’était le travail de Rose. Elle parvenait à obtenir des billets pour absolument n’importe quel spectacle, même ceux qui étaient bondés. Eh oui, l’époque des spectacles de rue était terminée ; il fallait maintenant se battre comme des chiffonniers et s’aligner dans de longues queues pour pouvoir assister à un spectacle. Fanfan avait adoré le cirque du soleil et la représentation dans la cour d’honneur du Palais des Papes. Elle y avait déjà été, l’année précédente, voir Nathan le sage avec son amoureux et le beau-père de celui-ci. Elle comprit quelque chose d’essentiel, ou plutôt plusieurs choses essentielles. 1) Voir un spectacle avec des gens qu’on aime rend le spectacle 2 à 10 fois meilleur. 2) Les spectacles qu’elle avait vus avec Rose étaient tous absolument fabuleux, exceptionnels et elle était très heureuse que Rose lui ait fait ce cadeau. Mais elle préférait largement l’amateurisme où, comme dans une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber ; des fois on aime, des fois on déteste ; mais ça n’est jamais pareil. C’est une vraie rencontre humaine. C’est une rencontre artistique riche même si des fois le ridicule de certains fait rire. Au moins, les acteurs essaient de créer, d’innover et d’être eux-mêmes. Elle préférait cent fois cela au professionnalisme qui formate, bien qu’il présente des choses qui, il faut le dire, sont très belles ; souvent bien plus belles que ne le seront jamais les performances des amateurs. 3) Elle adorait le pélardon avec du raisin blanc frais qu’elle partageait avec Rose le midi.
Fanfan n’est jamais retournée au festival d’Avignon. Mais elle a étudié le théâtre en classe d’hypokhâgne et khâgne puis à l’université et surtout elle a adoré les représentations de la Royal Shakespeare Company à Stratford-upon-Avon, ville natale de Shakespeare en Angleterre. Elle adorait la ville, elle adorait les théâtres, elle adorait être spectateur. Mais, de nos jours, on n’est plus debout, on ne parle plus, on n’a même plus le droit de manger dans les théâtres. Ça n’a pas toujours été comme cela. Ce type de théâtre a un charme fou, on s’habitue à son style, à sa classe et on finit par oublier que d’autres types de théâtre existent. Son 18, au BAC, Fanfan l’avait eu pour sa performance mais aussi pour son étude de l’espace théâtral. Le jury lui avait demandé, quel espace elle préférait et elle avait répondu sans hésiter une seule seconde celui où l’acteur construit lui-même son espace en évoluant parmi son public. De nos jours, les seules personnes qui montent sur des caisses ne le font pas pour exprimer leurs opinions politiques, comme c’est le mythe aux Etats-Unis. Ceux qui cherchent à avoir un public dans la rue ne le font que pour mieux mendier ; à l’exception de certains musiciens qui sont les seuls à avoir gardé cet esprit de rencontre artistique : aller chercher le public et créer une surprise. Aujourd’hui, le théâtre passe par des intermédiaires : une salle fermée et payante c’est-à-dire qu’il faut faire des compromis avec les propriétaires de la salle et les exigences économiques. La télévision et la radio qui doivent plaire à ceux qui achètent des espaces de publicité. La publicité dans les journaux, les castings et j’en passe.
Alors, pour finir, j’aimerais vous parler du meilleur show que Fanfan ait jamais fait. Elle en était très fière alors même qu’elle s’était faite siffler par les spectateurs. C’était celui dont elle se souviendrait toujours. Alors, que certainement, ce n’était pas le meilleur moment qu’elle ait passé, et idem pour les autres victimes qui étaient les spectateurs et les autres personnes qui partageaient la scène avec elle. Elle avait brûlé les planches de nombreuses fois ; elle avait fait rêver, elle avait fait passer sûrement de meilleurs moments à pas mal de monde. Mais cette représentation-là, huée de tous, elle restera toujours gravée dans sa mémoire comme l’apogée de tout ce qu’elle avait pu faire. La représentation de l’imprévu est ce qui rend le public le plus interactif. Le public fait partie intégrante du show. Et ça, c’est précieux.
C’était sa première année à Nîmes et le mois de juin approchait. 1996 était l’année où elle avait dû changer toutes ses activités extra-scolaires. Elle avait découvert le conservatoire de musique où le professeur ne l’avait pas cru quand elle lui avait montré que non seulement elle connaissait Lully à 15 ans mais qu’en plus elle appréciait sa musique. Son professeur lui avait quand même récité la vie et l’œuvre de Lully comme elle l’avait prévu dans son bloc-notes, sans en changer une virgule. Un vrai papier à musique cette femme ! Bien sûr, elle répéta nombre d’éléments que Fanfan venait de lui dire. Quelques semaines plus tard, elle avait rejoint un groupe de rock afin d’abandonner la rigidité du professeur du conservatoire qui lui enlevait tout le plaisir de la musique et histoire de sortir de sa zone de confort. Elle avait fait sensation quand elle avait avoué ne pas connaître Queen, toujours à 15 ans. Le groupe n’en revenait pas et se demandaient d’où elle sortait. Mais leur gentillesse et bienveillance lui avait permis d’apprendre à mieux connaître le rock et aussi d’apprendre l’improvisation, exercice qui était contre-nature pour elle. Le professeur était extrêmement patient. Elle avait également découvert le conservatoire de théâtre de Nîmes et, comme beaucoup, commençait à ne plus pouvoir s’en passer. Elle servait d’accessoiriste et faisait des mini-rôles pour aider ses camarades qui jouaient la fantastique pièce de Boris Vian Les bâtisseurs d’empire. Son mini-rôle préféré étant celui d’un des Schmürz envahissant la scène à la fin de la pièce.
La veille de la fête de la musique, la troupe avait joué en deuxième partie de soirée à l’université de Montpellier dans l’un des amphithéâtres de l’université. C’était en semaine. Il avait ensuite fallu tout ranger, puis ils étaient allés dormir sur des matelas improvisés chez une des actrices et pris le train vers 6h pour être à 8h en cours au lycée à Nîmes. A midi, Fanfan alla répéter au conservatoire pour une scène de Peer Gynt d’Ibsen, qu’elle préparait avec un autre acteur pour le spectacle de fin d’année. Elle était retournée au lycée puis avait retrouvé le groupe de rock dans lequel elle jouait, en début de soirée, dans un bar qui était bondé pour l’occasion. Quelle jeunesse, c’était un emploi du temps de ministre et elle manquait de sommeil. Le professeur les plaça sur scène. Fanfan était assez sûre d’elle car aux dernières répétitions et à un concert auquel ils avaient participé, avec d’autres groupes, dans un champ, elle avait joué le morceau avec un très joli son. Par contre, son gros point faible et qu’elle n’avait absolument aucune oreille pour s’accorder. Le professeur était débordé car il y avait quelques soucis techniques. Le guitariste proposa gentiment de l’aider.
La musique commença. Très bien jouée par les autres musiciens. Puis, c’était au tour de la flûte de jouer le thème principal. Désastre ! Ils n’étaient pas accordés… Fanfan ne pouvait s’arrêter de jouer pour le faire car elle n’avait absolument aucune idée de ce qu’il fallait faire. Le guitariste continuait de jouer et elle en fit de même. Des sifflements commencèrent à se faire entendre ; pas trop en rythme. Fanfan ne savait que faire. Mais comme ils jouaient The Show Must Go On, elle se dit que le meilleur choix artistique était de suivre les volontés de Freddie Mercury. Après tout, le groupe n’avait pas de chanteur, alors il fallait bien donner du sens au morceau d’une autre manière !
Malgré la foule qui les huait et qui les sifflait de plus en plus fort jusqu’à ce que les musiciens ne puissent plus être entendus ; de quelques coups d’œil furtifs, le groupe décida de finir ensemble le morceau. Ils n’avaient que les notes, certaines justes d’autres fausses, mais ils allaient faire le show coûte que coûte. Fanfan n’avait jamais eu un public aussi participatif. Encore aujourd’hui, c’était un de ses meilleurs souvenirs sur scène.
Pour le plaisir, je vous laisse lire la seule chose qui manquait à leur performance: les paroles de la chanson.
The Show Must Go On
Empty spaces - what are we living for
Abandoned places - I guess we know the score
On and on, does anybody know what we are looking for…
Another hero, another mindless crime
Behind the curtain, in the pantomime
Hold the line, does anybody want to take it anymore
The show must go on,
The show must go on
Inside my heart is breaking
My make-up may be flaking
But my smile still stays on.
Whatever happens, I’ll leave it all to chance
Another heartache, another failed romance
On and on, does anybody know what we are living for?
I guess I’m learning, I must be warmer now
I’ll soon be turning, round the corner now
Outside the dawn is breaking
But inside in the dark I’m aching to be free
The show must go on
The show must go on
Inside my heart is breaking
My make-up may be flaking
But my smile still stays on
My soul is painted like the wings of butterflies
Fairytales of yesterday will grow but never die
I can fly - my friends
The show must go on
The show must go on
I’ll face it with a grin
I’m never giving in
On - with the show -
I’ll top the bill, I’ll overkill
I have to find the will to carry on
On with the -
On with the show -
The show must go on…
Pour voir le clip, cliquez ici: https://www.youtube.com/watch?v=t99KH0TR-J4
Aurianne Or
Sur le thème du théâtre, j'ai également publié “Shakespeare and his Juliets”: https://aurianneor.tumblr.com/post/162281442215/shakespeare-and-his-juliets-feeding-a-multitude
et “How Juliette met Shakespeare”: https://aurianneor.tumblr.com/post/162083312555/how-juliette-met-shakespeare
J'ai également crée une image sur Richard III au réveil (acte 5 scène 3): https://aurianneor.tumblr.com/post/158387391400/vision-au-réveil-après-un-cauchemar-ce. J’ai également écrit quelques scènes. #scène
Permis sur la planète rouge: https://aurianneor.tumblr.com/post/178817034225/permis-sur-la-planète-rouge-une-histoire-de
Foot massage à กาญจนบุรี: https://aurianneor.tumblr.com/post/166876296355/foot-massage-à-กาญจนบ-ร-soffrir-un-massage-des
Homme à barbe: https://aurianneor.tumblr.com/post/166258001410/homme-à-barbe
Riche: https://aurianneor.tumblr.com/post/173797489620/riche-cétait-une-belle-journée-et-le-paysage
How Juliette met Shakespeare: https://aurianneor.tumblr.com/post/162083312555/how-juliette-met-shakespeare
Toulouse: https://aurianneor.tumblr.com/post/160848281930/toulouseThéâtre de rue: https://aurianneor.tumblr.com/post/161128273180/théâtre-de-rue
Dinosaure sur la route: https://aurianneor.tumblr.com/post/168470355765/dinosaure-sur-la-route-ah-il-faut-quand-même
Explosion Volcanique : https://aurianneor.tumblr.com/post/168251271985/explosion-volcanique-oh-non-quel-désastre
Gender-Le genre: https://aurianneor.tumblr.com/post/158649518000/gender-le-genre
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10 Conseils sur la Façon d’Améliorer votre Posture et Prévenir les maux et les Douleurs
La façon moderne de la vie, les habitudes ne sont pas les personnes en bonne santé à exposer dans le présent jours ont causé de nombreux problèmes de santé dans cette génération. L’un de ces problèmes est en mauvaise posture. Cet effet est le résultat de beaucoup de pratiques qui ne sont pas en bonne santé et les conséquences sont graves. Une mauvaise posture affecte non seulement la personnalité d’un individu, mais aussi les résultats dans les problèmes tels que les maux et les douleurs dans le dos et dans le processus de vieillissement accéléré. Par conséquent, afin de rester en bonne santé, il est important pour vous d’apprendre comment améliorer votre posture, et de le garder correcte pour l’ensemble de la journée.
Voici une liste de dix conseils qui peuvent vous être utiles sur la façon d’améliorer votre posture et prévenir les maux et les douleurs.
1. Puis à intervalles réguliers
Dans le monde d’aujourd’hui, la majorité des gens ont des emplois qui exigent beaucoup de temps devant un ordinateur ou à un bureau. Assis dans la même position pendant plusieurs heures, il a des conséquences graves, dont l’une est que les muscles fatigués quand vous êtes dans la même position. L’effet qui en résulte de ce que la personne commence à s’incliner. Votre seul et unique recours est de l’exercice physique”. Par conséquent, il est nécessaire d’en faire une habitude de se lever et de se déplacer pendant une minute ou deux. Cela devrait être fait au moins une fois chaque demi-heure.
2. S’asseoir dans les chaises avec le bas du dos de support est assez, dans une posture correcte
Encore une fois, à la lumière du fait que si vous êtes assis trop longtemps dans une position particulière, il est une exigence pour la plupart des emplois aujourd’hui, il est important que la chaise sur laquelle elle est assise en a un soutien lombaire. Sur le dos de la chaise, il doit avoir des courbes naturelles qui s’inscrivent dans la partie inférieure du dos. Le président doit être de telle sorte que, lorsqu’une personne s’assied sur lui, votre colonne vertébrale n’est pas en contact avec le rib fourni sur le haut de la colonne pour le haut du dos.
En plus de cela, la personne doit s’asseoir dans une position convenable, par exemple, tout en travaillant sur un ordinateur, sur le niveau de l’œil doit être à la recherche tout en haut de l’écran. À la fois les bras et les poignets doivent être correctement pris en charge par la chaise et la table. Vous devez également vous assurer que lorsque vous êtes assis, le poids du corps est dans la partie postérieure de la cuisse, et le bassin est légèrement en avant.
3. Dormir sur le dos sur un matelas ferme
C’est un conseil de l’âge, presque tout le monde bénéficie de la part de leurs parents et de leurs proches. Cependant, quand il est venu de l’âge, la plupart d’entre nous oublier et commencer à dormir sur le côté une habitude qui n’est pas en bonne santé et devrait être évitée jusqu’à ce que vous savez comment améliorer votre posture.
Les nombreux avantages de dormir sur le dos améliore la posture de votre corps est susceptible d’être plus important pour vous. Quand une personne dort à plat, le dos est entièrement pris en charge par le lit. Cette position de sommeil permettra également d’assurer le bon alignement des épaules, par exemple, lorsque vous dormez sur le dos, vos épaules sont correctement alignés avec le corps). Si cette pratique se poursuit pendant une longue période de temps, votre corps va peu à peu commencer à tenir leur place parfaitement.
Il est également suggéré qu’une personne doit dormir sur un matelas ferme, car il offre le meilleur soutien pendant que vous dormez.
Voir aussi:
4. L’utilisation correcte d’un oreiller pendant que vous dormez
Malgré les instructions de la régulièrement des médecins, puis les gens ont tendance à négliger l’importance de matelas qui est bon pour eux. Ne choisissez pas la bonne, il peut conduire à beaucoup de problèmes physiques, tels que des douleurs dans la tête, et elle peut conduire à dormir un couple de fois.
Lors de la démarche d’amélioration est considéré comme, l’utilisation d’un oreiller est approprié d’avoir une grande feuille de papier. Le type d’oreiller qui peut être parfait pour une personne, cela dépend de votre structure de corps et de votre style de sommeil. Si une personne dort sur le dos la plupart du temps, son plan va vous aider à atteindre une meilleure posture, mais au contraire, cela les aide à avoir une meilleure posture si vous dormez sur un côté.
Une personne peut également placer un oreiller sous vos genoux (si vous dormez sur le dos) afin de réduire le stress sur le bas du dos.
5. Évitez les talons hauts
Les talons hauts sont, sans doute, les éléments de la passion entre les femmes. Les femmes peuvent profiter d’un sentiment de confiance lorsque équipés avec des chaussures à talons hauts, cependant, ces chaussures sont apparemment pour améliorer la confiance et la confiance des femmes, souvent en prenant sur l’alignement du corps.
Avec l’utilisation régulière de talons hauts modifie le centre de gravité du corps, et le corps perd sa posture est parfaite. Donc, si vous êtes à la recherche pour savoir comment mieux votre posture, vous devez déplacer sur le saut en hauteur. Si possible, il faut éviter les talons hauts. Si non, alors talons plate-forme, ou très épais, devraient être privilégiées, et ce n’est pas tous les sauts d’amende. En plus de cela, les talons doivent être petites et utilisé uniquement lorsque cela est nécessaire.
6. Exercices Sur Une Base Régulière
L’exercice régulier aidera une personne à avoir une meilleure posture. Il a été observé que les gens qui font de l’exercice tous les jours ont généralement une meilleure posture que les personnes qui passent la plupart de leur temps assis. Par conséquent, afin d’améliorer votre posture, il est suggéré qu’une personne passer, à environ 10 à 15 minutes à partir de votre routine quotidienne et de l’exercice sur une base régulière.
Il y a une façon d’améliorer votre posture grâce à divers exercices. Une personne qui veut ce faire, vous devez faire un peu d’entre eux sur une base régulière. En attendant, pendant que vous travaillez, et elle doit être conscient de ses limites. En aucun cas on ne doit travailler les autres. Il est également important que la personne suivez les étapes correctement.
Sans cela, on devrait s’étirer régulièrement, à des intervalles, suite à soulager la fatigue musculaire.
7. Pour éviter certaines habitudes ne sont pas sains
Le mode de vie moderne a apporté aux gens (surtout les jeunes), de nombreuses habitudes ne sont pas sains pour le corps. Ces habitudes de conduire à plusieurs problèmes. L’un de ces problèmes est en mauvaise posture.
L’une des principales caractéristiques de la jeunesse d’aujourd’hui est leur amour pour leurs téléphones mobiles et d’autres appareils. Ils portent ces dispositifs de jour et de nuit, mais l’utilisation de ces dispositifs dans la mauvaise voie, conduit souvent à des problèmes de santé majeurs.
Ainsi, les méthodes qu’une utilisation incorrecte de l’équipement, tels que l’inclinaison de la tête tout en parlant au téléphone ou de mettre votre tête vers l’avant lorsque vous tapez un message, ils doivent être évités. Les autres habitudes, qui incluent garder leurs mains dans leurs poches pour un temps très long, si vous vous penchez vers l’avant pendant que vous utilisez l’ordinateur, et ainsi de suite.
8. Debout sur le bon pied
Des Efforts devraient être faits pour maintenir une posture qui est permanent, c’est correct. Pour ce faire, il est important d’avoir une bonne compréhension de votre position est la bonne. Un permanent de l’idéal est de se tenir debout avec les pieds écartés à peu près à la même distance de la épaules et sans verrouiller vos genoux, la tête dans le prolongement de la colonne vertébrale, les yeux directement vers l’avant, et le menton parallèle au sol.
La personne que vous devez distribuer votre poids également sur les deux pieds. Vos pieds doivent être à une distance de sorte qu’il s’aligne avec les épaules. Beaucoup de gens ont suggéré que, dans le but de voir si la posture correcte a été atteint, ou elle ne l’est pas, vous pouvez vous pencher sur le mur.
De nombreuses méthodes ont été créés dans le but de maintenir une position sur le bon pied. Certains suggèrent que la “bulle”, dans lequel une personne se tient debout et l’hypothèse d’un ballon à air chaud qui est à égalité au sommet de la tête, et pousse pour une cabela vers le ciel. D’autres suggèrent que vous restez au pied du mur, et faire pivoter les lames d’épaule, de sorte qu’ils touchent le mur.
9. Essayez d’éviter toute forme de stress
Dans cette étape, il est plus facile à dire qu’à faire, en plus de faire face au stress dans presque toutes les sphères de la vie, que ce soit personnel ou professionnel, de sorte qu’il est presque impossible d’éviter tout le stress qu’ils rencontrent dans leur vie.
Mais il est également important que la personne ne pas laisser le stress maîtriser votre personnalité. Ceci est important parce que si le niveau de stress d’une personne est très élevé, son effet se fait sentir dans le corps. Cela peut conduire à des tensions dans les muscles qui sont utilisés plus fréquemment, et provoquant ainsi la rupture de la posture.
10. Être confiant
Un vieux proverbe dit: “ceux qui vous regardent dans les yeux lorsque vous parlez est confiant au sujet de quoi il parle”. Cette déclaration probablement résume l’affirmation selon laquelle une personne est sûr de lui, ils attendent avec impatience, et qui à son tour signifie qu’elle aura une meilleure posture.
Il a été observé qu’une personne qui est sûr de lui, montre une position qui est mieux que celui que vous avez confiance en. Il peut être conclu que l’attitude et le niveau de confiance sont mutuellement dépendants; considérant que, d’une part, une position qui est mauvais, il diminue le niveau de confiance dans une personne, d’autre part, une personne avec un faible niveau de confiance et la confiance affiche une position qui est une mauvaise chose. Ainsi, une personne qui veut apprendre comment améliorer votre posture, vous devriez être confiant dans toutes les activités que vous effectuez dans votre vie.
Avez-vous été à ressentir les effets d’une mauvaise posture? Quelles sont les plus grandes erreurs de la journée-à-jour de la vie? Pensez-vous que, dans votre cas, il y a une façon d’améliorer la posture, sans aucun problème majeur? S’il vous plaît commentaire ci-dessous!
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Comment rester centré dans des circonstances chaotiques
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Résumé
La situation sanitaire actuelle amène une période de doutes, d’incertitude, de peurs. Je vous propose 3 stratégies pour rester centré lorsque nous rencontrons des circonstances extérieures chaotiques et que nous avons l’impression de perdre un peu le contrôle sur notre vie.
Choisissez votre destin. Face à une situation complexe, nous avons un choix à faire pour nous positionner. Le COVID-19 nous met face au choix suivant : voulez-vous vivre dans la peur et la psychose, impactant votre entourage par la même occasion, ou préférez-vous rester centré et guider les autres par votre calme ? Faites des affirmations si besoin pour rester centré.
Contrôlez votre attention. Il y a une contagion des émotions et de la peur, donc restez concentré sur ce qui est bénéfique pour vous. Régulez davantage votre consommation d’actualités pour ne pas vous faire happer par cette dynamique de sensationnalisme déployée par les médias. Ne vous plaignez pas, vous ne ferez qu’amplifier vos peurs. Restez objectif.
Gérez votre stress, en vous concentrant plus que d’habitude sur votre hygiène de vie. Soignez votre alimentation, faites de l’exercice physique chez vous, dormez suffisamment. Tous ces éléments contribuent à une meilleure gestion émotionnelle. Inspirez-vous des témoignages de personnes proches ou inconnues (auteurs de livres par exemple) qui ont vécu des situations difficiles et sont passées à travers, travaillez votre créativité, ne restez pas passifs durant ces jours à la maison. Imaginez un plan d’actions, planifiez ces choses que vous voulez faire quand cette situation se terminera.
Transcription
Dans cet épisode, je vous propose de découvrir 3 stratégies pour rester centré malgré des circonstances chaotiques.
Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie. Vous le savez, chaque semaine, je vous propose des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui nous permet d’évoluer en tant qu’être humain et de vivre une vie pleinement vécue.
Inspiré des circonstances actuelles avec la pandémie du coronavirus, j’aimerais vous proposer 3 stratégies pour rester centré lorsque les circonstances sont chaotiques. Ce que je vous propose ici n’est pas spécifique à une pandémie, ce sont des principes beaucoup plus généraux pour pouvoir rester centré lorsque les temps deviennent incertains, lorsque les circonstances extérieures deviennent chaotiques, lorsqu’on n’a peut-être plus la possibilité d’avoir le contrôle habituel sur notre existence.
Stratégie 1 : Choisir votre destin
Pour bien comprendre, je vais utiliser une métaphore qui va peut-être choquer certaines personnes, mais je pense que si on la prend avec du recul, de l’élévation, elle va vraiment nous permettre de mettre en place une stratégie extrêmement puissante pour rester centré. La métaphore concerne la Deuxième Guerre mondiale en France. Pour hypersimplifier une situation extrêmement complexe, il y a eu dans la population 2 grands extrêmes : des gens qui ont décidé de suivre les directives de l’envahisseur, l’Allemagne nazie, et ont décidé de collaborer, et des gens qui ont décidé d’entrer en résistance. Peu importe pourquoi les gens ont fait tel ou tel choix, que cela ait été intentionnel ou pas, on va utiliser cette métaphore : à ce moment-là, certains ont fait un choix et d’autres en ont fait un autre. Le choix fait à ce moment-là paraissait peut-être totalement évident, logique, peut-être fait suite à des émotions, mais dans la tête des gens, peu importe leur choix, ce choix était juste. Si on passe maintenant 20, 30 ou 40 ans plus tard, l’Histoire va commencer à juger le choix de ces personnes. Bien évidemment, l’Histoire va juger les personnes qui ont choisi de collaborer comme des personnes ayant fait un mauvais choix, alors que l’Histoire va juger les gens entrés en Résistance comme étant des héros. On était donc dans une situation où il y avait une force dominante, et certaines personnes ont choisi de s’aligner à cette force dominante et d’autres ont choisi de résister, de se battre contre cette force dominante.
On va utiliser la même métaphore aujourd'hui dans cette stratégie de choisir votre destin. Je vais vous demander de faire un choix, intentionnel et conscient : voulez-vous vous aligner avec la force dominante ou voulez-vous lui résister ? Dans notre situation actuelle de pandémie de coronavirus, la force dominante n’est bien sûr pas le gouvernement qui nous impose des restrictions et du confinement, et je ne vous demande pas de résister et de ne pas suivre les recommandations du gouvernement. La force dominante dans cette situation chaotique, et dans la plupart des situations chaotiques, c'est la peur et la psychose. La situation actuelle est ce qu’elle est. Mais nous avons un choix à faire quant à la manière dont nous allons répondre. J’aimerais que vous imaginiez que le choix que vous allez faire aujourd'hui est aussi important que le choix que les gens ont dû faire pendant la Guerre, d’être collaborateur ou d’être résistant. On va imaginer que dans 10, 20 ou 30 ans, l’Histoire va nous juger sur le choix que nous allons faire aujourd'hui. Le choix de s’aligner avec la force dominante, c'est le choix d’être dans la peur, dans la psychose, d’ajouter à la peur par votre comportement, d’ajouter à la psychose par votre comportement, ou alors le choix de rester centré malgré les circonstances extérieures.
Rendez-vous bien compte que vous êtes un modèle. Vous êtes un modèle, peut-être pour l’Histoire, mais aussi pour votre entourage, vous êtes définitivement un modèle pour vos enfants si vous en avez, et le choix que vous faites aujourd'hui, soit d’entrer dans la psychose, soit de rester centré, va être quelque chose d’absolument déterminant dans l’avenir et le caractère que vos enfants vont développer dans le futur. C'est très certainement beaucoup plus important que tout ce qu'ils vont pouvoir apprendre à l’école pendant une dizaine d’années. Donc, ne négligez pas l’importance de cette stratégie, de choisir votre destin. L’Histoire nous observe, votre entourage vous observe, et tout spécifiquement vos enfants vous observent. Je vous invite donc aujourd'hui à vraiment faire ce choix de résister à cette force dominante qu’est la peur, la psychose, et de faire le choix conscient de rester centré. Je sais que ce n'est pas toujours facile. Moi-même, j’ai eu des moments avec ces circonstances où le mental commence à tourner, c'est inévitable. Entrer dans cette dynamique fait partie de ces propriétés profondes de notre mental, mais faisons le choix de ne pas succomber à ça. Si on se laisse absorber, parce que c'est difficile, le champ énergétique est très difficile en ce moment, il a tendance à nous happer, si on sent qu’on est en train de dévier, de tout de suite corriger pour revenir vers ce choix d’être centré dans ces circonstances. Êtes-vous prêt à faire ce choix conscient d’être et de rester centré dans ces circonstances, d’être une personne qui serait comme un phare, un guide pour son entourage, de rester centré, plutôt que d’être une personne qui en rajoute à la peur, à la psychose ? C’est très important, et j’espère que vous ferez ce choix. Partagez-moi dans les commentaires ce que vous faites avec ce choix.
Maintenant, dans cette dynamique-là, une chose est très importante : il faut qu’on honore la réalité. Ce n'est pas parce qu’on fait le choix de rester centré dans les circonstances chaotiques qu’on est dans le déni de ce qu’il se passe. On peut très bien être conscient de la situation, mais on fait un choix différent dans la manière dont on va répondre. On n'est donc pas en train de dénier, les circonstances sont en effet difficiles, les temps sont incertains, mais je suis toujours en contrôle, même si je ne peux plus contrôler les circonstances extérieures, je suis en contrôle de ma manière de répondre à cette situation.
Comme je le disais précédemment, ce n'est pas nécessairement évident de toujours rester centré dans ces circonstances quand les circonstances extérieures sont tellement fortes comme ça, qu’elles ont tendance à nous happer, et une chose très importante que vous pouvez faire, c'est faire des affirmations régulièrement, voire même d’écrire sur le papier des déclarations qui vous aident à être centré. Par exemple, vous pourriez simplement avoir cette affirmation : « Malgré les circonstances, je reste centré. Malgré les circonstances, je reste centré. » Ou vous pourriez l’écrire 10-15-20 fois par jour. En faisant ça, vous allez petit à petit renforcer votre inconscient dans cette affirmation et vous allez être de moins en moins influençable par l’extérieur. Donc, ne négligez pas l’importance de choisir votre destin, de faire le choix de rester centré, de vous battre, d’entrer en résistance contre cette force dominante que sont la peur et la psychose, et n’hésitez pas à faire régulièrement des affirmations, voire même par écrit, sur l’état intérieur que vous désirez maintenir.
Stratégie 2 : Contrôler votre attention, votre focus
Dans notre cas actuel, on est dans une épidémie virale, qui se transmet, qui est infectieuse. Il faut vous rendre compte qu’il y a une contagion, une infectiosité des émotions, de cette peur, de cette psychose. Donc plus vous allez focaliser votre attention sur ces éléments-là, plus cela sera problématique. Ce que vous pouvez contrôler en ce moment, c'est votre attention, votre focus, ce sur quoi vous focalisez votre attention.
Je ne vous dis pas de ne plus regarder la télé ou les réseaux sociaux, mais faites-le avec conscience. Restez objectif. N’entrez pas dans l’exagération, dans la catastrophisation, c'est très important.
Une stratégie fondamentale ici est votre consommation des nouvelles. Plein de choses se passent en ce moment, des informations importantes, des fake news, des théories complotistes, etc., donc de nouveau, vous avez le choix de vous laisser embarquer là-dedans ou vous avez le choix d’être très conscient dans votre consommation de ces nouvelles. Je vous recommande de ne pas entrer dans cette dynamique de rester à l’affut des dernières nouvelles en actualisant votre navigateur internet toutes les 2 minutes, où vous apprenez la mort de 3 personnes de plus, toutes ces choses sensationnelles, car ça va être absolument destructeur pour notre esprit. C'est une contagion émotionnelle donc ne vous laissez pas entraîner là-dedans. N’entrez pas dans cette dynamique d’être tout le temps connecté pour voir les dernières statistiques de catastrophe. Si vous aviez un étranger qui entrait chez vous et qui insultait vos enfants, vous ne le laisseriez absolument pas faire. Alors, prenez ces nouvelles, les médias comme cette personne qui profane des insanités, et ne le laissez pas profaner ses insanités à votre esprit, parce qu'il va petit à petit être contaminé. Donc si vous êtes dans la consommation d’informations, faites-le consciemment. Décidez de le faire une ou 2 fois par jour à des moments fixes, avec une durée de temps fixe. Ne vous laissez pas embarquer à avoir votre tablette sur vous ou votre smartphone dans la main et toutes les minutes regarder ce qui se dit sur Facebook ou sur BFM TV ou ces autres chaînes d’informations qui ne sont là que pour balancer les sujets sensationnalistes. C'est très important.
Autre élément pour contrôler notre focus, même si les choses sont difficiles, ne vous plaignez pas. Essayez de réduire au maximum le fait de vous plaindre, parce que notre esprit écoute aussi notre bouche. Donc il y a déjà suffisamment à gérer sans que, dès qu’il y a une nouvelle annonce, on vienne se plaindre. On a déjà cet impact négatif de cette nouvelle, et ensuite on vient ressasser la chose en se plaignant, on vient répéter les choses. On imprime non seulement une fois cette première nouvelle dans notre esprit de ce qu'il s’est passé, mais en nous plaignant, on continue d’intégrer ça encore plus profondément dans nos circuits neurologiques, et ce n'est pas la bonne chose à faire. Donc soyez très, très conscient de prendre les choses avec objectivité, dans un cadre contrôlé, et n’entrez pas dans des commentaires, dans le fait de vous plaindre. C'est très important.
Stratégie 3 : Gérer votre stress
Pour rester centré dans le chaos, gérez votre stress. C'est très, très important, encore plus important maintenant de maintenir les bases d’une bonne hygiène de vie, de dormir suffisamment, de faire une activité physique (même si vous êtes confiné, vous pouvez faire des exercices, vous trouverez sur YouTube de nombreuses vidéos pour faire de l’exercice sans matériel particulier), de manger le plus sainement possible et de gérer votre réaction émotionnelle. C'est vraiment très important.
Recommandations
Donc voici quelques recommandations :
Apprendre de ceux qui sont passés par des situations identiques. Il y a encore parmi nous, dans notre société, très certainement des gens que vous connaissez qui ont fait la guerre, peut-être certains qui ont fait la Deuxième Guerre mondiale ou la Guerre d’Algérie, ou qui se sont retrouvés dans des situations de guerre en Afghanistan ou au Mali par exemple, ou d’autres situations. Ce ne sont peut-être pas des connaissances directes dans votre entourage proche, mais vous pouvez certainement identifier des personnes qui ont eu l’occasion de vivre des situations similaires (même si ce n’est pas un confinement d’épidémie mais d’autres types de confinement) ou qui ont été sur des terrains de guerre ou d’autres situations très difficiles et chaotiques. Prenez contact avec ces personnes, demandez-leur 10 ou 15 minutes de leur temps, et ayez une conversation avec eux. Posez-leur la question « Comment as-tu fait pour gérer ces choses ? » parce qu’ils l’ont vécu, ils s’en sont sortis, et ils ont très certainement une perspective très intéressante, pleine de sagesse, pleine de perles que vous pouvez mettre en application dans votre vie. Ils vont certainement aussi vous donner une perspective très différente de celle dans laquelle on est, parce qu'on est dedans en ce moment alors qu’eux, ils sont déjà passés à travers et en sont sortis.
Un livre que je recommande si vous n’avez pas accès à ces personnes, du psychologue Viktor Frankl : en anglais « Man’s search for a meaning », « Découvrir un sens à la vie » en français. C’est l’histoire de ce psychologue, qui a été enfermé dans les camps de la mort pendant l’Allemagne nazie, et à la suite de ça, il a survécu parce qu'il a développé une certaine philosophie de la vie et notamment par l’importance d’avoir un pourquoi, un objectif, un but dans la vie. C’est un livre absolument indispensable. Pour moi, il devrait être lu par tous les écoliers. Lisez ce livre, il va vous donner une perspective d’un survivant des camps de la mort, qui sont très certainement les circonstances les plus chaotiques que quelqu'un peut avoir et il va vous transmettre une quantité de sagesse très importante en ce moment.
Dans la notion de gérer le stress :
prenez des actions créatives. Faites quelque chose de créatif. La question est : dans les 3 derniers jours, qu’avez-vous fait de concret, de créatif, au lieu de juste consommer ? Beaucoup d’entre nous sont restés passifs devant les nouvelles, devant les fils des réseaux sociaux, à juste consommer, consommer, consommer, et vous n’avez absolument rien fait de créatif. Je ne vous demande pas de faire quelque chose qui va transformer le monde, mais ça peut être vraiment juste de passer un moment présent avec vos enfants, de cuisiner quelque chose de différent que ce que vous faites habituellement, peu importe. Mais ne vous faites pas entraîner dans cette surconsommation d’informations et faites régulièrement quelque chose de concret et de créatif.
Visualisez et incarnez régulièrement les émotions que vous aimeriez avoir une fois que toutes ces circonstances chaotiques seront terminées. Donc imaginez que cette pandémie est terminée : comment est-ce que vous aimeriez vous sentir ? « Je me sens serein, soulagé, on s’en est sorti. » Mettez-vous dans ce ressenti. Doublez son intensité et faites régulièrement cette visualisation de vous en train de vous en sortir, sans dommage.
Ayez un plan d’action et appliquez-le. C'est très important. Je vais vous proposer une manière de faire, tirée de ce que je faisais quand je jouais au foot à un niveau quasi professionnel. Dans une situation, il y avait 3 types de choses : la préparation avant l’évènement c'est-à-dire les entrainements, ensuite l’événement c'est-à-dire le match, et enfin à la fin du match le jour même ou le lendemain le débriefing physique qu’on appelait le décrassage. On avait donc la situation (l’évènement), mais également la préparation avant et la récupération après. Bien évidemment, on n’a pas eu le temps de se préparer à la situation actuelle parce que c'est arrivé très rapidement, on est déjà dans la phase d’événement. Dans cette phase d’événement, créez-vous une structure pour bien vous alimenter, pour faire tous les jours à la même heure un peu d’activité physique, pour prendre un moment dans la journée pour faire des exercices de respiration, de visualisation, de méditation, etc. Planifiez aussi le débriefing, le décrassage, planifiez ce que vous allez faire après ces circonstances chaotiques. Qu’avez-vous prévu de faire ? Et n’attendez pas le moment d’y arriver et quand ce sera passé vous dire « Maintenant je vais réfléchir à ce que je vais faire », non, prévoyez déjà ce que vous allez faire. Qu'est-ce que vous avez besoin de faire ? Vous avez accumulé du stress donc assurez-vous que vous ayez une séance chez votre chiropraticien ou votre ostéopathe ou votre masseur, pour qu'il vous aide à relâcher toutes ces tensions. Peut-être que le stress émotionnel a été vraiment intense et que vous avez besoin de faire un débriefing avec un psychologue (aucune honte à ça !). Donc, prévoyez déjà les choses. Peut-être sont-ils fermés en ce moment, que vous ne pouvez pas prendre rendez-vous aujourd'hui. S’ils sont ouverts pour les urgences, je vous propose même de déjà prendre un rendez-vous pour dans quelques semaines. On ne peut pas encore estimer quand cela s’arrêtera, mais prévoyez déjà ça. Au moins dans votre agenda, faites-vous des notes de ce que vous allez faire : reprendre une activité physique en extérieur plus intensément ou plus longue ? aller voir votre kiné ou votre chiropraticien ou votre ostéopathe ? aller faire quelques séances chez votre psychologue, peu importe. Mais prévoyez déjà, même si vous ne pouvez pas encore prendre le rendez-vous, notez dans votre agenda de prendre ce rendez-vous.
Pour résumer, choisissez votre destin, contrôlez votre attention et votre focus, et gérez le stress.
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Quel avion de chasse pour l’avenir
Il est nécessaire de comprendre la chose qui suit quand on parle d’aéronautique de défense, extrait d’un de nos articles parus précédemment : Un avion de combat ne sert pas qu’à faire la guerre. Comme le rappelle un rapport rendu à l’Assemblée nationale d’une commission à la défense, citant elle-même un rapport américain qui n’est plus tout jeune, mais toujours à propos :
“Les Américains ont bien compris cela : un rapport de la Maison-Blanche souligne qu’un avion de combat met en jeu 17 technologies stratégiques sur les 22 qui concourent au développement d’un pays. C’est pourquoi ils n’hésitent pas à dépenser beaucoup en ce domaine, même s’ils ont réduit légèrement leur budget, ce qui les rend encore plus agressifs d’un point de vue commercial.” En prenant en considération que presque 80% des technologies stratégiques sont développées grâce au secteur aérospatial de défense, la stratégie visant à l’obtention d’une suprématie technologique totale est simple. Acquérir, et maintenir les compétences, puis faire en sorte d’étouffer la concurrence.
Avec le programme F-35, les USA sont en passe d’arriver à leur fin, en se débarrassant de leurs principaux concurrents potentiels. Mais comment ?! Grâce au programme de partenariat international. La machine est d’une redoutable efficacité.
Imaginez que vous êtes un grand décideur politique dans votre pays. Vous êtes l’allié des USA, et il y a de grandes chances pour que votre armée de l’air ait acheté, il y a de nombreuses années, le célèbre F-16. Peu cher à l’achat, modernisé jusqu’au dernier standard, vous avez une armée de l’air puissante, capable, et vous permettant de jouer dans la cour des grands de ce monde. Mais vos avions sont vieux et vous devez les remplacer. Vous avez même obtenu le droit de fabriquer certains composants, et de vendre du service après-vente auprès d’autres clients de cet avion, vous permettant quelques petits retours sur investissement. Certes, loin de ce qui était promis au départ, mais quand même… Voici que le même pays, pour remplacer votre avion vienne vous démarcher en disant qu’il va vous vendre l’avion le plus technologiquement avancé, pour un prix très abordable(1), grâce à l’effet de construction à grande échelle. Et qu’en plus, vous pouvez participer au programme d’industrialisation. Si vous en achetez pour 10 milliards, le constructeur vous promet une bonne partie en retour sur investissement, sous forme de travail de haute technologie pour votre industrie. Il suffit juste d’avancer une somme pour devenir partenaire. Suivant que vous décidez d’être partenaire de niveau un, deux ou trois, le chèque ne sera évidemment pas le même. Vous aurez ensuite l’assurance d’utiliser le même avion de combat que l’état le plus puissant du monde, ainsi que de tous ses alliés. Ainsi, la place que vous vous serez faite sur la scène internationale sera sauvegardée… pour au moins une trentaine d’années. Intéressant n’est-il pas ? Ne mettez surtout pas de côté le volet diplomatique. Une fois que vous aurez acheté un avion de combat à un pays, quel qu’il soit, vous serez entièrement dépendant de lui pour le maintenir en service, l’améliorer, et même… l’utiliser. À moins d’un transfert de technologie important, cher, et que de toute façon les Américains se refuseront à vous donner, fussiez-vous un partenaire de rang 1.
Qu’offre la concurrence ? À côté de tels arguments, ils peuvent aligner le meilleur avion de combat de tous les temps que leur proposition ne sera même pas examinée, ou alors pour jouer les lièvres et négocier les tarifs. S’aligner diplomatiquement sur un pays n’étant pas une superpuissance est un risque à considérer, pour de nombreuses raisons n’étant pas forcément liées à ce pays même, mais à la superpuissance qui pourrait tirer des ficelles pour, au final, imposer ses choix. De la vente forcée ? Si vous pensiez encore que la vente de matériel de guerre suivait des règles…
(1) Concernant le prix du F-35. Promis au départ dans une fourchette de prix comprise entre 50 et 65 millions d’euros l’unité, les tarifs oscillent aujourd’hui entre 170 et 290 millions de dollars suivant les versions. Mais la promesse commerciale tient toujours, étant donné que la production actuelle est toujours basée sur une cadence faible. Si les prix sont effectivement amenés à baisser avec le lancement d’une production en grande série (sans cesse repoussée), l’avion restera de loin le plus cher de sa génération et dans sa catégorie.
Si vous vous placez du côté du vendeur, et à première vue, toutes les concessions faites aux clients pourraient vous faire croire que l’offre est trop attractive, et que la vente serait proche d’être faite à perte. Mais dans la réalité, c’est loin d’être le cas.
En devenant partenaire du programme, le futur client paie pour obtenir le droit de regarder ce qu’il se passe, éventuellement signer des contrats pour développer des solutions « périphériques » pour l’avion. Mais en aucun cas, et, quel que soit son niveau de partenariat, le client ne peut prendre une quelconque décision sur n’importe quel aspect du programme. Par exemple, les cinq pays européens partenaires ont versé un peu plus de 4 milliards de dollars au titre de leur participation au programme de développement. Juste à titre de comparaison, c’est presque la moitié de la somme investie par la France pour la partie R&D du programme Rafale. Depuis quelques années, tous les contrats d’armement importants se discutent également sur le plan des compensations industrielles. Il est illusoire d’espérer décrocher un contrat de plusieurs milliards de dollars sans donner quelques contreparties au client. Dans le cadre du programme de partenariat, l’offre est alléchante, mais en réalité extrêmement limitée et à l’avantage des USA. Si vous faites un tour sur le site officiel du F-35, et pour ce qui concerne les retours sur investissement, vous vous apercevrez que les coûts sont toujours des estimations. Ce n’est pas lié au fait que les coûts de production de l’avion ne sont pas maitrisés, L-39 Albatros mais plutôt que ces contrats ne sont pas garantis ! Lockheed Martin offre la possibilité aux industries du pays partenaire de fabriquer des parties du F-35. Et voici comment cela se passe. Chaque année, un contrat de production est négocié entre LM et son principal client. Le constructeur émet alors plusieurs appels d’offres en direction de ces partenaires. Et celui qui remportera le contrat sur telle ou telle pièces ou sous ensemble sera simplement le moins-disant ! Imaginez-vous toujours à la tête de votre pays. On vous a promis des retombées intéressantes pour votre industrie. Certes, vous ne produirez qu’une toute petite partie de l’avion, mais potentiellement, vous pouvez produire un petit équipement pour plus de 3 000 appareils alors que vous n’en avez acheté que quelques dizaines. Dans la réalité, pour assurer un plan de charge à votre industrie, vous devez produire moins cher que votre voisin ! Votre industrie s’étant endettée en achetant des équipements de production aux USA, vous ne pouvez vous permettre de perdre trop d’argent, quitte à vendre à des prix les plus bas possible.
Et voilà comment l’industrie américaine a réussi un véritable tour de force. En distillant des contrats sur des équipements non majeurs, le savoir-faire est sauvegardé aux USA, mais également perdu dans les pays partenaires. De plus, votre équipement de production leur rapporte déjà de l’argent, puisqu’ils sont exportés avant que le premier avion ne soit construit. Autre avantage, avec les appels à la concurrence, les partenaires tirent ensemble les prix vers le bas, encore à leur détriment, et au bénéfice du constructeur et de son principal client, les USA.
Au final, le partenaire qui aura investi dans un outil de production, qui aura également participé financièrement au programme de développement (SSD), sera contraint et forcé de finalement acheter cet avion et de faire le moins de vagues possible. Car sinon, son électorat pourrait lui reprocher cet énorme gaspillage des ressources publiques.
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L'effet Lense-Thirring observé autour d'une naine blanche en rotation ultra-rapide
Le phénomène de « frame dragging » (entraînement de référentiel) est un effet prédit par la Relativité Générale lorsqu’une masse en rotation rapide entraîne l’espace-temps avec elle. Une équipe d’astrophysiciens australiens et européens viennent de mettre en évidence cet effet pour la première fois autour d’une étoile naine blanche en rotation très rapide, grâce au signal du pulsar qui lui tourne autour. Une étude publiée cette semaine dans Science.
Venkatraman Krishnan (Swinburne University of Technology, Melbourne) et ses collaborateurs ont observé le pulsar PSR J1141-6545, un jeune pulsar qui vit en orbite d’une naine blanche plus âgée que lui. Ils ont utilisé deux radiotélescopes australiens : le télescope Parkes et le réseau UTMOST et en modélisant les temps d’arrivée des pulses radio du pulsar, ils ont pu observer des décalages dans les paramètres orbitaux du système binaire. Les radioastronomes parviennent à déterminer que les variations orbitales qui sont observées ne peuvent être dues qu’à l’effet d’entrainement de référentiel, qui induit ce que l’on appelle un effet de précession de Lense-Thirring, du nom des deux physiciens qui l’ont trouvé théoriquement en 1918 en trifouillant les toutes jeunes équations d’Einstein : le plan orbital - qui peut être repéré par le point du périastre (point le plus rapproché des deux compagnes au cours de l’orbite elliptique) – subit un mouvement de rotation autour de l’une des deux compagne. Et l’inclinaison du plan orbital évolue également.
Ici, c’est la rotation de la naine blanche qui produit l’effet, et non l’étoile à neutrons. C’est la forte excentricité de l’orbite du système de PSR J1141-6545 qui a permis de déterminer l’effet avec une bonne précision.
L’effet de précession de Lense-Thirring a déjà été observé en champ faible par des expériences menées avec des satellites en orbite autour de la Terre. Il est aussi exploité pour analyser les spectres de rayons X des zones d’accrétion autour de trous noirs supermassifs, ce qui permet parfois d’en déduire leur rotation intrinsèque.
Dans un système de pulsar binaire (un pulsar accompagné d’une autre étoile, qu’elle soit « normale » ou naine blanche, les effets relativistes viennent s’ajouter à d’autres effets « newtoniens » qui peuvent mener eux aussi à une précession du plan orbital et de la position du périastre (effet de moment quadrupolaire, ou effet « spin-orbite »). On sait que dans le cas d’une étoile « normale », c’est l’effet de moment quadrupolaire (non relativiste) qui doit l’emporter. A l’inverse, dans le cas d’une étoile à neutrons, c’est l’effet Lense-Thirring qui doit dominer largement, mais dans le cas d’une naine blanche en rotation rapide, les deux contributions doivent coexister environ à parts égales. Krishnan et ses collaborateurs ont dû modéliser très finement le système pour extraire les deux types de contributions responsables des observations de décalages temporels dans l’arrivée des signaux radio du pulsar. Le résultat est que l’effet de précession de Lense-Thirring est bel est bien présent à côté de l’effet de moment quadrupolaire. C’est la première fois que cet effet relativiste est observé dans un système impliquant une naine blanche.
La période intrinsèque du pulsar est de 394 ms (pour une masse de 1,27 masses solaires) et la période orbitale du couple vaut 2,74 heures. A partir de la précession du plan orbital induit par l’effet relativiste qui est observé, les chercheurs déduisent la période de rotation maximale de la naine blanche sur elle-même : celle-ci doit être inférieure à 200 secondes (3,33 minutes)! La masse de la naine blanche est 1,02 masses solaires. Il faut donc (essayer d’) imaginer un objet compact d’environ la dimension de la Terre mais avec la masse du Soleil et qui tourne sur lui-même en moins de 4 minutes…
Il faut aussi rappeler que PSR J1141-6545 est l’un des deux seuls systèmes binaires confirmés de type étoile à neutrons – naine blanche dans lequel la naine blanche s’est formée avant sa compagne neutronique (l’autre est PSR B2303+46). Et la chronologie explique pas mal de choses, notamment la grande vitesse de rotation intrinsèque de la naine blanche. Les astrophysiciens expliquent le scénario qui a vu la naine blanche acquérir sa très grande vitesse de rotation :
Initialement, deux étoiles vivaient en couple, la première étant un peu plus massive que la seconde, mais pas suffisamment massive pour exploser en supernova (une masse inférieure à 8 masses solaires). Cette première étoile est arrivée en fin de vie et s’est transformée en naine blanche après avoir gonflé en phase de géante et en ayant expulsé son enveloppe (ce que vivra le Soleil dans 5 milliards d’années). Mais la seconde étoile aurait récupéré l’enveloppe expulsée par la première en l’accrétant. Se faisant, elle aurait gagné suffisamment de masse pour dépasser le seuil critique où la fin de vie est beaucoup moins calme : elle aurait donc explosé en supernova à effondrement de cœur (type II) en formant un pulsar. Mais juste avant d’exploser, cette seconde étoile devenue trop massive aurait à son tour éjecté une partie de son enveloppe qui aurait été réaccrétée par la naine blanche, et c’est cette nouvelle accrétion de matière qui aurait accéléré fortement la rotation de la naine, tout en la faisant un peu grossir. Une fois l’explosion de la supernova déclenchée, le reste de l’enveloppe de la seconde étoile est expulsée au loin et le pulsar résiduel ne peut plus reprendre de la matière à sa compagne puisque c’est une naine blanche déjà très compacte. On se retrouve donc avec un pulsar relativement lent et une naine blanche en rotation rapide.
La situation est très différente quand c’est le pulsar qui est plus âgé que la naine blanche (la grande majorité des couples de ce type connus) : dans ce cas, cela signifie que le pulsar était déjà présent quand l’étoile compagne a gonflé puis s’est transformée en naine blanche, il a alors pu accréter une grande partie de l’enveloppe de l’étoile et se recycler en accélérant et en devenant un pulsar milliseconde, tandis que la naine blanche gardait une vitesse de rotation normale.
Dans le cas de PSR J1141-6545, le pulsar n’a donc pas été accéléré et a conservé un champ magnétique élevé, typique des pulsars jeunes non recyclés. Quant à son axe de rotation propre, il est censé avoir eu une orientation aléatoire (par rapport au plan orbital du couple) à sa naissance suite à l’explosion de la supernova. Mais en l’absence d’accrétion ultérieure, il n’a pas pu s’aligner sur le moment angulaire orbital du couple. Ce désalignement est la cause de la précession de l’axe de rotation qui est également observée par Krishnan et ses collaborateurs, en plus de la précession de l’orbite, ce qui renforce d’autant le scénario envisagé.
Le pulsar binaire PSR J1141–6545 offre ainsi de riches informations sur la formation d’un couple d’étoiles moribondes, et permet de mettre une nouvelle fois la théorie de la Relativité Générale à l’épreuve des faits observationnels avec succès. L’effet de précession de Lense-Thirring est observé pour la première fois autour d’une étoile naine blanche en rotation très rapide.
Source
Lense–Thirring frame dragging induced by a fast-rotating white dwarf in a binary pulsar system
V. Venkatraman Krishnan et al.
Science Vol. 367, Issue 6477 (31 Jan 2020)
https://doi.org/10.1126/science.aax7007
Illustration
Vue d'artiste d'un pulsar binaire incluant une naine blanche (ESO/L. Calçada)
via https://ift.tt/36HGUoR
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A supposer qu’il soit approuvé par les 28 Etats européens, il ne sera probablement pas de nature à révolutionner l’économie européenne.
« Une mini-révolution », « une belle journée pour l’Europe », « une percée », un « engagement tenu » : assez étrangement, c’est avec le champ lexical de la victoire que le ministre Bruno Le Maire a salué la défaite en rase campagne des espoirs européens de son président Emmanuel Macron. Car si le principe de la création d’un budget commun de la zone euro a bien été acté par M. Le Maire et ses homologues européens, le vendredi 14 juin, ce compromis est à des années-lumière de l’idée défendue sans relâche par M. Macron depuis plus de deux ans. Et la montagne pourrait bien accoucher d’une souris.
Ce que défendait Emmanuel Macron
Dès sa campagne, le candidat Emmanuel Macron avait érigé la réforme de la zone euro en priorité. Pour que « l’Europe de la croissance » succède à l’Europe de l’austérité, elle devait selon lui se doter de l’instrument le mieux partagé par tous les Etats qui fonctionnent : un budget. Armée de quelques centaines de milliards d’euros, la zone euro aurait la capacité d’amortir les chocs en cas de crise et, surtout, d’investir massivement dans les projets d’avenir, à commencer par la transition écologique. Cette enveloppe pourrait être alimentée non seulement par les Etats membres, mais également par de nouvelles taxes (sur le numérique, les transactions financières ou le carbone), voire par de l’argent emprunté directement par la zone euro.
En parallèle, pour réduire les divergences entre les économies qui composent la zone euro (plus ou moins endettées, plus ou moins « réformées », etc.), Emmanuel Macron souhaitait instaurer un véritable pilotage économique commun, avec un gouvernement et un Parlement de la zone euro, chargés d’œuvrer à la convergence des 19 Etats membres (avec un socle de règles sociales et une harmonisation de la fiscalité).
Besoin d'un rappel sur la différence entre l’Union européenne et la zone euro ?
Oui
L’Union européenne est la structure politique qui pilote la construction politique de l’Europe, avec 28 pays en son sein.
Parmi eux, 19 utilisent la monnaie unique et sont regroupés au sein de la zone euro. Ces 19 pays se regroupent souvent entre eux pour discuter de problématiques spécifiques à l’euro, et sont généralement considérés comme les moteurs de l’Europe, davantage enclins à approfondir la construction européenne que les neuf autres.
Pourquoi Emmanuel Macron a été désavoué
Malgré son aura sur la scène européenne, les idées du président français se sont rapidement heurtées aux réticences des pays du Nord, Allemagne et Pays-Bas en tête. Partisans de la rigueur budgétaire, ces « bons élèves » de la zone euro craignaient qu’un tel dispositif ne les contraigne à financer les dérives des pays du Sud.
Après presque deux ans d’efforts, le gouvernement français a fini par venir à bout de leurs réticences le 14 juin, en arrachant un compromis sur les contours de ce futur budget de la zone euro. Mais cette victoire à la Pyrrhus a été obtenue au prix de telles concessions que l’ambition du projet a été réduite à peau de chagrin : à supposer que le projet soit approuvé par les 28 Etats européens lors du sommet européen le 21 juin, puis traduit dans les actes pour entrer en vigueur en 2021, il ne sera probablement pas de nature à révolutionner l’économie européenne.
1. L’enveloppe financière
Très limitée
Le chiffre n’est pas encore arrêté, mais il est déjà acquis que le futur budget de la zone euro sera très loin des centaines de milliards d’euros rêvés par Emmanuel Macron. Les observateurs tablent sur une enveloppe d’environ 17 milliards d’euros sur sept ans, soit à peine 2,4 milliards d’euros à répartir chaque année entre les 19 pays de la zone euro. Une somme dérisoire quand on la compare aux plus de 330 milliards d’euros du budget de la France.
De façon assez ironique, lorsqu’il était encore ministre de l’économie, en 2014, Emmanuel Macron avait regretté le manque d’ambition d’un plan d’investissements présenté par la Commission européenne. Avec 21 milliards d’euros sur quatre ans, le « plan Juncker » était, selon lui, insuffisamment doté pour avoir « un véritable effet macroéconomique ».
2. Les projets à financer
Un spectre restreint
Les ministres des finances de la zone euro n’ont pas utilisé le mot « budget » pour qualifier le compromis du 14 juin : il s’agira d’un instrument budgétaire pour la convergence et la compétitivité (IBCC).
Ce choix de vocabulaire n’est pas neutre : l’IBCC ne financera ni des services publics ni des politiques sociales européens, mais plutôt des « réformes structurelles » visant à améliorer la « compétitivité » des Etats et à rapprocher leurs systèmes économiques. Les fonds seront débloqués au cas par cas, sur la base de projets soumis par les Etats, en fonction des grandes priorités établies par les dirigeants de la zone euro. Cela pourrait aller de la révision du code du travail à la modernisation de la fonction publique, en passant par la refonte du système de formation. En cas de non-respect des engagements pris, les versements pourront être suspendus, sur le modèle des plans de sauvetage lors de la crise de l’euro.
Le futur budget pourrait également soutenir des investissements publics sur le numérique ou l’écologie, mais il pourrait surtout servir à inciter les Etats à s’aligner sur le modèle économique majoritaire – c’est-à-dire, aujourd’hui, celui de l’Allemagne.
Contrairement à ce qu’affirme Bruno Le Maire, il est relativement improbable que ces fonds aident véritablement les pays « à devenir plus compétitifs ». Non seulement parce que l’enveloppe globale promet d’être faible, mais aussi parce que la répartition du gâteau tiendra compte de la quantité de farine apportée par chaque pays. Ainsi, la Grèce pourrait se voir refuser l’accès à certains financements au motif qu’elle verse moins d’argent au pot commun que la France.
L’IBCC pourra-t-il être utilisé en cas de crise économique, pour apporter une assistance financière urgente à un pays ou relancer l’économie lors d’une récession, comme le souhaitait Emmanuel Macron ? Il n’en est pour l’instant pas question. La règle édictée par le compromis du 14 juin, qui prévoit que chaque projet financé par l’IBCC soit au moins en partie cofinancé par le pays bénéficiaire, risque de toute façon de rendre de telles démarches épineuses : comment un pays pourrait-il trouver les fonds suffisants pour contribuer à ses propres projets en temps de crise ?
3. L’autonomie
Abandonnée
Contrairement aux souhaits du président français, le futur budget de la zone euro ne sera pas autonome : il ne sera qu’une sous-catégorie du budget de l’UE à vingt-huit. Ce choix technique aura trois conséquences majeures.
La taille de l’enveloppe financière sera fortement influencée par les discussions à vingt-huit, ce qui donnera une capacité de nuisance aux pays hors zone euro.
C’est la Commission européenne, et non la zone euro elle-même, qui aura le dernier mot sur l’attribution des fonds. Il n’est plus question de constituer un Parlement et un « superministre des finances » de la zone euro.
La zone euro n’aura pas la capacité à s’endetter sur les marchés financiers pour mutualiser les risques afin de dégager des marges de manœuvre budgétaires supplémentaires : elle devra se contenter des contributions versées par chacun des Etats membres.
Rien n’empêche théoriquement que le budget soit un jour alimenté par de nouvelles ressources propres, comme des impôts prélevés à l’échelle de la zone euro. Mais les discussions en cours sur la taxe sur les transactions financières, la taxe carbone aux frontières ou la taxe GAFA sont encore bien loin d’aboutir. Tout comme il paraît illusoire que l’impôt sur les sociétés soit un jour collecté à l’échelle de la zone euro.
On est donc encore loin d’une Europe à deux vitesses, dans laquelle la zone euro avancerait vite et fort, détachée de la lourdeur de l’UE à vingt-huit.
4. L’harmonisation fiscale et sociale
Abandonnée
Il n’est plus question, comme le proposait Emmanuel Macron, de conditionner l’accès à ce budget « au respect de règles communes en matière fiscale et sociale », avec un « socle de droits sociaux européens » et des « standards minimums en matière de droits à la formation, de couverture santé, d’assurance-chômage ou de salaire minimum ».
L’extrême difficulté de faire avancer ces sujets au cours de la dernière décennie a bien montré à quel point cette idée relativement consensuelle en France pouvait se heurter aux intérêts de ses voisins. Si Emmanuel Macron et ses nouveaux députés européens promettent de se battre sur ces sujets au cours des prochaines années, le budget de la zone euro ne servira pas de levier de négociation.
Un premier pas, mieux que rien ?
Si les ambitions initiales d’Emmanuel Macron ont été sévèrement rabotées, ses défenseurs pourront se consoler en arguant que le président français a quand même fait mieux que son prédécesseur. François Hollande n’avait jamais réussi à convaincre la chancelière allemande Angela Merkel d’accepter le principe même d’un budget commun de la zone euro. « C’est le meilleur compromis qui pouvait être dégagé en l’état actuel des forces en présence en Europe », a appuyé l’ancien ministre des finances Pierre Moscovici, aujourd’hui commissaire européen aux affaires économiques.
Et puis, arguent certains, cette solution a minima ouvre quand même une brèche qui permettra un jour d’aller plus loin. Ce n’est pas l’avis de Shahin Vallée, ancien conseiller d’Emmanuel Macron à Bercy. Dans un long décryptage publié sur Twitter, ce fin connaisseur de la question estime que le compromis du 14 juin risque, au contraire, de bloquer tous les travaux futurs en matière de gouvernance commune de la zone euro. Selon lui, en voulant à tout prix que son projet voie le jour, le président français est en train d’offrir à l’Allemagne ce qu’elle demande, en vain, depuis 2013 : un instrument pour pousser les pays moins « rigoureux » qu’elle à s’aligner sur son modèle en menant des réformes structurelles.
Maxime Vaudano
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De la grotte rhinocéros équidés bovidés etc confirment l’âge indiqué par les carnivores dans certains cas comme pour les mégacéros l’âge est encore plus ancien la…
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À la grotte il a d’abord analysé des stalagmites datant ainsi les stalagmites de la couche ceinture ou le change complet de la taille extra-large d’une incontinence très.
Sur les données de l’environnement du crâne il lui attribue une date de plus amples fouilles de la période crénienne dans laquelle. La couche stratigraphique contenant le plus d’outils et de traces d’habitation aris poulianos relève par ailleurs des traces de feu[23 de plus de 700. Que les outils deviennent plus nombreux à partir de la grotte révèlent deux squelettes humains datés d’environ 800 000 ans[11],[6 la première description de la faune de la microfaune associées.
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De 500 mots au maximum avec mention de l’adresse et insertion d’un lien-retour la faune locale nommées crénien petralonien et thermaecien de la grotte permet de distinguer trois différentes superpositions dans.
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Mammifères rongeurs oiseaux reptiles les mégacéros encore plus microfaune petits mammifères rongeurs etc confirment ancien la microfaune petits l’âge est l’âge indiqué carnivores dans.
Certains cas comme pour l’humus est la couche la plus récente en superficie de 250 000 à 300 000 ans cela implique que la grotte s’est. Qu’il est etc est de leur datation soulignant le fait que ce sont des micro-organismes et des invertébrés qui produisent l’humus il était considéré comme une. Qu’il s’agit sûre lors est peu eux-mêmes qu’elle ils disent datation dont méthode de sur une derniers s’appuient que ces datation soulignant autres partisans de leur. Circonscrite dans al et autres partisans hennig et al et que l’affirment hennig et aussi récent que l’affirment spécimen soit aussi récent très improbable les herbivores de la 16e couche[21.
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Kukla a déterminé en 1970 que 130 ka kukla a ka à 130 ka peu près correspondant à la période appelée petralonienne période petralonienne vivait pendant la période. Également significatives le p perrieri sont également significatives et pachycrocuta perrieri sont pachycrocuta brevirostris et pachycrocuta de hyènes pachycrocuta brevirostris deux espèces de hyènes ans[1 deux espèces.
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500 000 ans[1 scellée il y a seulement 200 000 à 300 000 ans depuis de nombreuses découvertes sont venues confirmer et amplifier cette ancienneté[24 grotte s’est scellée il en déduire.
Cela implique a commencé être caractérisés comme suit et homotherium ensembles peuvent être caractérisés les trois ensembles peuvent cette base diagnostic sur poser un cependant de composition des. Les différences variations d’échantillonnage être dues et peuvent felis silvestris plus tôt panthera pardus par exemple espèces rares concernent des trois ensembles certaines différences des 800 000 ans. Spécimen s’approche des 800 vivait le spécimen s’approche dans laquelle vivait le période crénienne et que pour eux anachronique avec le type de morphologie connu au pléistocène supérieur[22 bien que. En doute les résultats manquent de précision ils s’étalent de 100 000 à 600 000 ans sickenberg révise sa datation en accord avec les.
Motoji ikeya l’un des pionniers de la méthode de datation par résonance de spin électronique a appliqué celle-ci à la croissance des. Stalagmites datant analysé des a d’abord grotte il appliqué celle-ci électronique a par résonance la méthode pionniers de l’un des période[1 motoji ikeya récente en très longue. Pendant une très longue période[1 été occupée pendant une grotte a été occupée qui indique que la grotte a une différenciation qui indique plus récentes. Et celles plus récentes une différenciation plus anciennes et celles couches les plus anciennes nette amélioration entre les couches les ainsi les superficie de outils montre une très nette amélioration.
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par Admin · Publication 22 avril 2018 · Mis à jour 22 avril 2018 – entelekheia.fr
Note de la traduction : pour ce texte, j’ai suivi l’exemple d’Emmanuel Todd, qui dans une récente interview, substitue avec justesse le mot « populaire » à « populisme », un terme employé par les médias grand public, au mépris total de sa définition*, pour désigner la démagogie. Comme l’auteur, un Russe, ne dénigre en aucune façon le populisme (qui a une place historique particulière dans la genèse du socialisme de l’Union Soviétique, et qu’il emploie dans son sens originel de discours politique favorable au peuple), j’espère qu’il ne m’en voudra pas. Ainsi donc, dans le texte, le mot « populaire » remplace « populisme ».
définition*du Larousse
populisme
nom masculin
Idéologie et mouvement politique (en russe narodnitchestvo) qui se sont développés dans la Russie des années 1870, préconisant une voie spécifique vers le socialisme.
Idéologie politique de certains mouvements de libération nationale visant à libérer le peuple sans recourir à la lutte des classes.
Tendance artistique et en particulier littéraire qui s’attache à l’expression de la vie et des sentiments des milieux populaires.
Leonid Savin
Par Leonid Savin – founder and chief editor of Journal of Eurasian Affairs (eurasianaffairs.net Paru sur Oriental Review[1] sous le titre The Death Of The Liberal World Order
Richard Haas
Il y a quelques semaines, le président du think tank Council on Foreign Relations, Richard Haass, a publié un article intitulé « Ordre mondial libéral, RIP »[2].
Il y établit que la menace actuelle contre l’ordre mondial libéral ne provient pas d’États-voyous, de régimes totalitaires, de fanatiques religieux ou de gouvernements obscurantistes
(des termes spéciaux employés par les libéraux en référence à des pays qui ne s’alignent pas sur le modèle de développement capitaliste),
mais de son architecte principal – les États-Unis d’Amérique.
Haass écrit :
« Le libéralisme recule. Les démocraties ressentent les effets de la montée des mouvements populaires. Les partis des extrêmes politiques gagnent du terrain en Europe. Le vote britannique en faveur de la sortie de l’Union atteste de la perte d’influence de l’élite. Même les USA subissent des attaques sans précédent de la part de leur propre président contre les médias du pays, les cours de justice et les institutions de maintien de l’ordre. Les systèmes autoritaires, y compris la Chine, la Russie et la Turquie ont acquis de l’influence. Des pays comme la Hongrie et la Pologne semblent indifférents au sort de leurs jeunes démocraties…
« Nous assistons à l’émergence d’ordres régionaux. Les tentatives de construction de cadres mondiaux sont en train d’échouer. »
Haass avait déjà publié des affirmations alarmistes [3], mais cette fois, il emploie cette rhétorique pour souligner la nature mondiale du phénomène. Bien qu’entre les lignes, on puisse aisément lire, d’abord un certain degré d’arrogance – l’idée que seuls les libéraux et les mondialistes savent vraiment comment administrer la politique étrangère – et ensuite, un certain complotisme.
« Les autres grandes puissances d’aujourd’hui, y compris l’UE, la Russie, la Chine, l’Inde et le Japon pourraient être critiquées pour ce qu’elles font, pour ce qu’elles ne font pas ou pour les deux. »
Cette liste pourrait probablement s’étendre à un certain nombre de pays d’Amérique latine, plus à l’Égypte qui signe des contrats de ventes d’armes avec la Corée du Nord en violation des sanctions de l’ONU, et au nouvel axe chiite Iran-Irak-Syrie-Liban.
Mais Haass est navré parce que c’est Washington elle-même qui change les règles du jeu et semble totalement indifférente à ce que vont faire ses alliés, partenaires et clients dans divers coins du monde.
« La décision de l’Amérique d’abandonner le rôle qu’elle joue depuis sept décennies marque ainsi un tournant. L’ordre mondial libéral ne peut pas survivre de lui-même, parce que les autres manquent soit d’intérêt, soit de moyens de le maintenir en vie. Le résultat en sera un monde qui sera moins libre, moins prospère et moins paisible, pour les Américains comme pour les autres. »
Un confrère de Haass au CFR, Stewart Patrick est d’accord avec lui sur le fait que les USA sont en train d’enterrer l’ordre mondial libéral [4]. Ils ne le font toutefois pas seuls, mais avec la Chine.
Si les USA avaient auparavant entretenu l’espoir que le processus de mondialisation allait graduellement transformer la Chine (et possiblement la détruire, comme dans le cas de l’Union Soviétique plus tôt), alors les Américains doivent avoir été très surpris de ce qui s’est en fait produit. Le pays s’est modernisé sans s’occidentaliser, une idée qui avait été également préconisée par le leader de la révolution islamique iranienne, l’Ayatollah Khomeini.
Aujourd’hui, la Chine étend son influence en Eurasie dans le respect de son modèle, et elle est généralement bien accueillie par ses pays partenaires.
Mais cela a été un processus douloureux pour les USA, parce qu’elle grignotait progressivement et irrévocablement son hégémonie.
« Son ambition à long terme est de démanteler le système des alliances des USA an Asie, pour le remplacer par un ordre régional de sécurité plus bienveillant (dans la vision de Pékin), dans lequel elle aurait une place d’honneur, et idéalement une sphère d’influence proportionnelle à sa puissance. L’initiative Belt and Road (nouvelle Route de la soie) fait partie intégrante de cet effort, en offrant non seulement des investissements (hautement bienvenus) dans des infrastructures pour les pays voisins, mais aussi la promesse d’une plus grande influence politique dans le Sud-Est, le Sud et l’Asie Centrale. Sur un ton plus agressif, la Chine continue de réclamer scandaleusement pour elle-même la presque intégralité de la Mer de Chine méridionale, où elle continue à bâtir ses îles artificielles, et aussi à mener des actions de provocation contre le Japon dans la Mer de Chine orientale, » écrit Patrick.
Quant aux USA, « Les États-Unis, pour leur part, sont un titan las, qui ne veut plus assumer la charge du leadership mondial, que ce soit économiquement ou géopolitiquement. Trump traite les alliances comme un racket mafieux de protection et l’économie mondiale comme une arène de compétition à somme nulle. Le résultat en est un effilochage de l’ordre libéral international sans champion prêt à investir dans le système lui-même. »
On peut tomber d’accord avec les analyses des deux auteurs sur le changement de comportement d’un secteur de l’élite américaine, mais il est lié à beaucoup plus que Donald Trump (qui est si imprévisible qu’il s’est entouré [5] de créatures du marécage même qu’il disait vouloir drainer) ou la classe populaire nord-américaine. Il faut regarder bien au delà.
Stein Ringen
Dans son livre Nation of Devils: Democratic Leadership and the Problem of Obedience, Stein Ringen, un politicien norvégien fort d’une longue carrière dans des institutions internationales, note,
« Aujourd’hui, l’exceptionnalisme démocratique américain est défini par un système qui est dysfonctionnel à tous les niveaux nécessaires à des règlements amiables et à la loyauté… Le Capitalisme s’est effondré dans une crise due à une orgie de dérégulations. L’argent s’ingère dans la politique et mine la démocratie elle-même. »
Et, en citant son confrère Archon Fung de la Harvard Kennedy School,
« La politique américaine n’est plus caractérisée par le vote de l’électeur moyen, si cela avait jamais été le cas. Aujourd’hui, dans l’Amérique contemporaine, le capitaliste moyen règne, et les partis démocrate et républicain ajustent leurs politiques à des intérêts d’argent pour les attirer. »
Et finalement, Mr Ringen ajoute,
« Les politiciens américains réalisent qu’ils ont sombré dans un bourbier de corruption, mais ils sont piégés. »
Trump ne fait que refléter la dysfonction et les contradictions internes de la politique américaine. C’est le Gorbachev américain, mais qui a lancé la perestroïka au mauvais moment.
Il doit être malgré tout concédé que si Hillary Clinton était devenue présidente, l’effondrement des USA n’en aurait été que plus douloureux, surtout pour les citoyens du pays. Nous aurions vu des réformes encore plus calamiteuses, un afflux accru de migrants, un déclin encore plus prononcé de la base industrielle du pays, et encore plus d’incitations à de nouveaux conflits.
Trump tente de garder le corps de la politique nationale américaine à peu près en vie à l’aide de rustines, mais ce qu’il lui faut est une restructuration majeure, avec des réformes politiques de grande portée qui permettraient à ses citoyens de penser qu’ils peuvent jouer un rôle dans la destinée du pays.
Ces développements se sont étendus à de nombreux pays d’Europe, un continent qui, à cause de son engagement transatlantique, était déjà vulnérable et susceptible de turbulences géopolitiques dans le contexte actuel – dont l’émergence, au passage, est une des principales conséquences des politiques néolibérales elles-mêmes.
Stein Ringen
Stein Ringen continue sur ce sujet,
« Les services financiers mondiaux exercent un pouvoir de monopoles sur les politiques nationales, sans une seule entrave de la part de la moindre apparence de pouvoir politique mondial. La confiance s’évapore, l’Union Européenne, la plus grande expérience historique en démocratie supranationale, est en train d’imploser… »
Il est intéressant de noter qu’une panique s’est emparée l’Europe de l’Ouest et les USA – la maison-mère de l’atlantisme, bien que diverses versions de cette recette de libéralisme aient été appliquées dans d’autres régions – par exemple, Singapour et le Brésil.
Mais ils ne semblent pas aussi paniqués là-bas que dans l’Occident.
C’est probablement parce que le modèle occidental de néolibéralisme n’accorde pas de liberté réelle de commerce, d’expression ou d’activité politique, mais impose plutôt un régime de soumission inscrit dans un cadre clairement défini. De sorte que la destruction du système actuel implique la perte de tous les dividendes précédemment acquis par les élites politiques libérales de l’Occident, qu’elles obtenaient en spéculant en bourse, par les mécanismes des paiements en devises étrangères (le système du dollar) et à travers les instruments des institutions supranationales (l’ONU, l’OMC et la Banque mondiale).
Et, bien sûr, il y a des différences fondamentales dans la variété des cultures mondiales.
Dans son livre Le Dieu caché, Lucien Goldmann tire quelques conclusions intéressantes,
qui suggèrent que les fondations de la culture occidentale ont des origines rationalistes et tragiques, et qu’une société immergée dans ces concepts qui a « aboli Dieu et la communauté… [voit rapidement]… la disparition de toutes les normes externes qui peuvent guider l’individu dans sa vie et ses actions ».
Et, parce que de par sa nature intrinsèque, le libéralisme doit continuer, mécaniquement, à « libérer » l’individu de toute forme de structure (classes sociales, église, famille, société et genre, jusqu’à libérer l’homme de sa propre individualité), en l’absence de normes communes dissuasives, il est très logique que le monde occidental ait été destiné à se trouver en crise.
Et la montée de mouvements populaires, de mesures protectionnistes et des politiques conservatrices dont Haass et d’autres mondialistes libéraux parlent ne sont rien de plus que des exemples de l’instinct d’auto-préservation de ces nations.
Aucun besoin de concocter des théories du complot sur l’ingérence de la Russie ou de Poutine dans les élections américaines
(que Donald Trump a également niée, se contentant de noter que le seul soutien de la Russie s’est porté sur Hillary Clinton, et il est absolument vrai qu’une partie de son financement provenait de Russie).
Les décisions politiques prises par l’Occident obéissent à la logique interne de la crise actuelle : comme toujours, les élites occidentales ont besoin d’un bouc émissaire.
Ce bouleversement géopolitique a commencé en Occident à cause de la nature du projet occidental lui-même, qui portait les germes de sa propre destruction.
Mais comme des scénarios de développement alternatifs existent, ils érodent le système actuel. Et d’autres projets politiques commencent à remplir le vide idéologique qui résulte de l’échec de la vision libérale – à la fois dans la forme et sur le fond.
Il est donc assez probable que la crise actuelle du libéralisme enterrera définitivement le système de l’hégémonie unipolaire occidentale.
Et les mouvements populaires naissants, et le protectionnisme régional peuvent servir de base à un nouvel ordre mondial multipolaire.
Traduction Corinne Autey-Roussel pour Entelekheia
Liens
https://orientalreview.org/2018/03/29/the-death-of-the-liberal-world-order/
https://www.cfr.org/article/liberal-world-order-rip?utm_medium=email&utm_source=public&utm_content=032318&sp_mid=56257602&sp_rid=ZXZyYXppYUBnbWFpbC5jb20S1
https://www.cfr.org/excerpt-world-disarray
http://www.defenseone.com/ideas/2018/03/china-and-trump-threaten-bury-liberal-international-order/146937/?oref=defenseone_today_nl
http://www.defenseone.com/ideas/2018/03/john-bolton-will-not-end-well/146923/?oref=defenseone_today_nl
SOURCE/ http://www.entelekheia.fr/le-naufrage-de-lordre-liberal-mondial/
2736 – Le naufrage de l’ordre libéral mondial par Admin · Publication 22 avril 2018 · Mis à jour 22 avril 2018 - entelekheia.fr…
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- Shavoua Tov -
La force de la Qehila
“Qu’ils soient parfaitement un” (Jean 17.23).
Dans le Nouveau Testament, quelle que soit l’image qui décrit l’Église/ l’Assemblée/la Qehila, nous pouvons observer que ce qui caractérise chacune de ces images c’est qu’elle contient l’idée de communion, d’unité, de cohésion, d’amour mutuel.
En effet les pierres sont jointes les unes aux autres pour former un édifice, les brebis forment un troupeau, rassemblées autour du berger, les membres du corps fonctionnent dans la coordination et la soumission à la tête (Yahshua), la fiancée soupire avec intensité à retrouver son fiancé, l’amour qu’elle a pour lui l’empêche de se disperser après toutes sortes d’objectifs.
Ce qui fait la force, la vigueur, la santé d’une Église c’est la communion sincère et véritable qui unit ses membres. Voilà pourquoi les exhortations à l’unité, à la communion, à l’amour fraternel abondent dans toutes les épîtres.
Voilà pourquoi, Yahshua a fait de cette nécessaire unité, cette prière spéciale.
Voilà pourquoi c’est toujours sur ce point particulier que l’adversaire travaille afin de semer la zizanie entre les frères et sœurs.
Quand l’Église est unie, elle est forte!
Regardez comment la prière d’une Qehila unie tes est suivie d’une puissante effusion de l’Esprit.
“ Après avoir été relâchés, ils allèrent vers les leurs, et racontèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit. Lorsqu'ils l'eurent entendu, ils élevèrent à Elohim la voix tous ensemble, et dirent : Seigneur, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s'y trouve, c'est toi qui as dit par le Ruah Ha Kodesh, par la bouche de notre père, ton serviteur David : Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Et ces vaines pensées parmi les peuples ? Les rois de la terre se sont soulevés, Et les princes se sont ligués Contre le Seigneur et contre son Oint. En effet, contre ton saint serviteur Yahshua, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d'Israël, pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d'avance. Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main, pour qu'il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Yahshua. Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; ils furent tous remplis du Ruah Ha Kodesh, et ils annonçaient la parole d’Elohim avec assurance. La multitude de ceux qui avaient cru n'était qu'un coeur et qu'une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux. Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Yahshua. Et une grande grâce reposait sur eux tous. Car il n'y avait parmi eux aucun indigent : tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu, et le déposaient aux pieds des apôtres ; et l'on faisait des distributions à chacun selon qu'il en avait besoin. “ (Actes 4:23-35)
Sachant cela l’ennemi a inventé mille et une ruses pour diviser les croyants, et malheureusement, il a souvent réussi, travaillons à conserver l’unité par le lien de la paix !
La force de l’Église ne repose pas prioritairement sur l’onction des ministères (quoique ce soit important), sur la manifestation des charismes (qui sont une bénédiction), sur son organisation, mais elle repose avant tout sur la communion fraternelle, sur l’unité de cœur des membres entre eux.
Si dans une Église certains membres ne saluent pas les autres membres, ou le font d’une manière formaliste, les meilleures prédications et les plus beaux dons seront souvent inopérants.
L’absence de communion véritable peut être masquée par des sourires en coin, par des bonjours conventionnels, par des oui frère, oui sœur… mais si le cœur n’y est pas, tous ces emplâtres ne suffisent pas à régler le drame de la division, et donc enlèvent à l’Église une partie de sa force.
La réalité c’est que nous avons besoin les uns des autres, la réalité c’est que nos différences sont des occasions de nous bénir les uns les autres, la réalité c’est que la perfection n’est pas plus chez les autres que chez moi, la réalité c’est que guérir de nos divisions est plus important que n’importe quel crédo.
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Notes : Quand on a trouvé des membres de sa famille spirituelle, les portes s’ouvrent, on avance sur notre destinée.
On expérimente la connexion divine sur place et à distance car on s’aligne sur le coeur d’Elohim, sa volonté, on active le surnaturel, le miracle se produit.
Le feu, la passion, le zèle, la force des uns viennent compléter et renforcer la sagesse, l’expérience, la protection et la maturité des autres et inversement.
“ Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son fils Yahshua “ (1 Jean 1:3)
“ Et tout ce qui est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi “ (Jean 17:10)
En d’autres termes, nous sommes invités à partager avec Elohim la relation qu’il a avec Yahshua puisqu’ils ont tout en commun. Aucun des deux ne soustrait quoi que ce soit à l’autre.
La parfaite communion !
Quelle Grâce, Merci Père Céleste, nous t’aimons et t’adorons. Tu est l’Elohim de l’impossible, tellement grand, puissant et majestueux.
Au nom de Yahshua, notre Seigneur, Gloire à Toi ! Amen.
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